Dans une partie de l’entretien exclusif accordé à Afrik-Foot.com, l’ex-attaquant ivoirien, Bonaventure Kalou, explique les raisons de son engagement politique en rappelant qu’il n’avait aucune ambition présidentielle.
Après 15 années de carrière, Bonaventure Kalou a raccroché les crampons en 2010 suite à des essais non concluants à Crystal Palace. Le natif de Oumé se consacre désormais à sa toute nouvelle vie de maire de sa ville d’origine, Vavoua. Dans cette seconde partie de l’entretien exclusif accordé à Afrik-Foot.com, l’ex-Eléphant explique les raisons de son engagement politique en rappelant qu’il n’avait aucune ambition présidentielle.
La provenance de son engagement politique
« J’ai voulu m’engager parce que, quand on a joué au football à un certain niveau, on a un nom qui va avec. J’ai voulu m’engager surtout pour mes parents de Vavoua, pour être en quelque sorte un lobbyiste pour qu’ils puissent obtenir certaines choses. Je pense parfois avoir atteint ces objectifs-là, d’autres fois non. Mais la volonté y est. »
Les influences d’une telle reconversion
« Non. Pour être honnête, je n’y avais jamais pensé, ce n’était même pas dans mes plans de devenir maire, et qui plus est à Vavoua. Quand j’y suis allé, l’état dans lequel se trouvait la ville m’a poussé à m’engager pour obtenir certains avantages pour cette ville là. Rien d’autre. »
Son expérience de footballeur et la politique sportive dans sa commune
« J’essaye d’aider toutes les initiatives liées au sport. Je sais l’importance que peut avoir le sport dans le développement personnel de chacun, dans l’épanouissement de la jeunesse. Emmener cette jeunesse là à s’éloigner de certains vices grâce au sport. Ce sont entre autres choses sur lesquels on travaille. Il n’y a pas beaucoup de moyens mais on essaye de faire avec. »
Ambition présidentielle comme Georges Weah
(Rires) Les destins sont uniques et dépendent des aspirations de chacun. Je me suis engagé en politique, pas pour atteindre ce niveau là. Je suis maire de ma commune, c’est déjà beaucoup de travail. Je ne me rase pas chaque matin en pensant devenir président de la république (rires). Mon aspiration est qu’après mon ou mes mandats de maire, on note un changement dans la ville de Vavoua. Sans plus.