La production sous licence des armements russes dans les pays africains dépasse le montant de 50 milliards de roubles, soit 560 millions de dollars, selon Rosoboronexport. Il s’agit d’armes légères, de munitions, de véhicules blindés et de navires de combat à grande vitesse.
La coopération entre la Russie et les pays africains dans le domaine militaire et technique ne cesse de se développer.
D’après le chef de Rosoboronexport, l’agence russe d’exportation d’armements, le coût total des projets de production sous licence d’armes et d’équipements militaires dépasse les 50 milliards de roubles (560 millions de dollars).
« Aujourd’hui, nous développons un certain nombre de projets sous forme de coopération industrielle avec des pays africains dans le domaine de la production sous licence d’armes légères et de munitions, ainsi que de véhicules blindés et de navires de combat à grande vitesse », a annoncé Alexandre Mikheev en marge du salon aéronautique Dubai Airshow.
Il existe des projets visant à développer des coentreprises pour la production et la maintenance de véhicules blindés, d’équipements aéronautiques et automobiles, d’armes légères, selon lui.
« Les pays africains, en tant qu’États dont l’économie est en croissance, s’efforcent de développer activement leur propre potentiel industriel, notamment par le biais de projets de partenariat industriel. Rosoboronexport est prêt à les aider par les technologies et l’organisation, en se basant sur des conditions mutuellement avantageuses », a-t-il déclaré.
En 2023, la Russie a signé avec les pays africains des contrats d’armements pour un montant de 4,5 milliards de dollars, a-t-il fait savoir.
De plus, chaque pays africain « a une vision différente », a-t-il développé : « certains ont besoin de systèmes de défense antiaérienne, d’autres d’armes légères » ou de véhicules blindés.