Le RDPC célèbre les 41 ans de pouvoir du président Paul Biya en ce jour au Cameroun. Aujourd’hui, jour de son anniversaire, l’actuel chef de l’État camerounais avait succédé à Ahamadou Ahidjo à la tête du pays le 6 novembre 1982. Ce lundi 06 novembre, âgé de 90 ans, ses soutiens et partisans en redemandent encore et l’appellent à se représenter à la prochaine élection présidentielle prévue en 2025.
Alors que l’élection présidentielle de 2025 s’approche au Cameroun, les soutiens de Paul Biya l’invitent à se représenter pour un nouveau mandat. Une demande qui suscite des critiques au sein même du parti présidentiel où, on met un accent sur l’âge avancé de Paul Biya.
En 2025, Paul Biya aura 92 ans. Et malgré son âge, ses soutiens pensent qu’il est le candidat idéal pour la prochaine élection présidentielle de 2025. En effet, en ce 6 novembre qui symbolise la date d’anniversaire du parti Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) fondé par Paul Biya qui est au pouvoir depuis une quarantaine d’années, certains partisans ont lancé une campagne intensive, invitant Biya à se représenter pour la prochaine élection présidentielle.
Cette campagne de suscitation de candidature, fait déjà des frustrés, à l’interne comme à l’externe du parti où, des critiques évoquent, notamment, l’âge avancé du président Biya. Mais cela ne semble pas être une matière à réflexion pour les plus hauts dirigeants du RDPC qui ne manquent pas de réitérer leurs appels à l’endroit de Paul Biya.
Arrivé à la présidence en 1982 après la démission du président Ahmadou Ahidjo, Paul Biya a déjà accumulé 41 ans de pouvoir. L’homme, dont les apparitions publiques se font de plus en plus rares, s’est hissé, sans grand effort, sur le podium de ceux qui détiennent le pouvoir depuis le plus longtemps. Paul Biya a déjà été réélu cinq fois consécutives, après avoir promis aux citoyens de leur offrir le « Cameroun des grandes ambitions ».
Pourtant, rien n’a été fait. Depuis trente ans, le Cameroun recule, plongé dans une profonde léthargie, en total décalage avec son énorme potentiel économique. Les élections présidentielles ne mobilisent plus les Camerounais déçus et qui n’ont plus grand espoir en l’avenir de leur pays. Celui que l’on surnomme « le roi des fainéants » ne peine ainsi pas à se faire réélire.