Ne nous y trompons pas : avec les évènements du 17 juin 2022, Macky Sall vient de plonger le pays tout entier dans un climat insurrectionnel d’affrontement permanent, dont il ne sortira pas indemne.
De fait, les images de la Ville de Dakar en quasi état de siège, avec le déploiement démesuré de milliers de policiers et de gendarmes sur les artères de la capitale, de pneus calcinés, de leaders de YEWWI arrêtés manu militari, et de scènes de chaos dans certains quartiers de la capitale (violents affrontements entre jeunes et forces de sécurité) augurent d’ores et déjà d’une fin de pouvoir tragique pour Macky Sall.
Après l’assassinat des étudiants Bassirou FAYE et Fallou SENE, le meurtre de 14 sénégalais perpétré par les forces de sécurité lors des événements de mars 2021, le décompte macabre continue pour le régime de Macky Sall, avec la mort de 3 manifestants (2 à Ziguinchor et 1 à Dakar) qui exerçaient le 17 juin, un droit fondamental consacré par la Constitution.
La responsabilité de Macky Sall (en sa qualité de principal donneur d’ordre) dans ces 3 ignobles crimes d’état est établie. Ses mains sont tachées de sang de 3 jeunes innocents sénégalais.
Il n’y a plus de doute : Macky Sall est devenu l’artisan du désordre, du chaos et constitue un risque pour l’unité et la stabilité sociale du Sénégal.
Obnubilé par la conservation du pouvoir, foulant au pied les dispositions de la Constitution (un chiffon à sa disposition), Macky Sall a littéralement détruit l’équilibre des institutions et porté gravement atteinte à l’exercice des libertés, multipliant les dérives au point d’engager le Sénégal, dans la voie de la confrontation permanente entre les forces de sécurité et le peuple.
Esseulé, entouré d’un carré de partisans jusqu’au-boutiste, Macky Sall enchaîne les crimes d’état et les coups de boutoir contre la Démocratie sénégalaise.
La crainte de la perte du pouvoir le conduira à toutes les dérives et aux ignominies les plus invraisemblables.
Le temps est désormais compté pour ce régime monstrueux, frappé d’une indignité abjecte. Les 20 mois qui nous séparent des présidentielles de 2024 seront longs, pour Macky Sall.
Un point de bascule a été atteint avec ce régime criminel qui tue froidement des sénégalais. Au stade actuel, nul ne peut garantir que ce pouvoir qui sombre dans une folie totalitaire ira à son terme, car l’histoire a démontré que ce sont souvent des détails anodins et inattendus qui finissent par faire vaciller les régimes liberticides.
Que Macky SALL se le tienne pour dit : les sénégalais finiront, tôt ou tard, par avoir sa peau.
L’acte 1 de sa chute inéluctable a été posé le 17 juin 2022 (trop de sang a été versé par ce régime).
Seybani SOUGOU