Nos hommes politiques sont attirés par le pouvoir et aujourd’hui sa conquête passionne parfois plus que son exercice. Cela ne facilite pas l’humilité. Pour cette raison, MADELEINE DIOUSSÉ candidate à la mairie de BAMBALI invite la classe politique sénégalaise à plus d’humilité envers la population.
L’humilité dans la politique consiste à sortir des ambiguïtés, des illusions, à respecter les autres pour en faire des partenaires, à cesser de croire qu’il faut écraser pour exister. L’humilité, c’est connaître sa place, la vraie, c’est participer à l’effort collectif pour viser un but plus haut que soi. Savoir diriger, c’est aujourd’hui apprendre à douter, être capable de se remettre en question et partager ses interrogations avec d’autres.
Pour cette courageuse dame prendre des décisions en fonction des leçons apprises relève de la sagesse politique. Elle dit :
« Les leader politiques doivent pouvoir faire confiance à leur intuition et s’appuyer sur les expériences passées pour les guider.
Ils savent qu’il y a toujours quelque chose à apprendre de tout ce qu’ils ont vécu auparavant. Ils sont capables de relier les défis actuels aux leçons apprises dans le passé afin de prendre des décisions ou d’adopter des mesures rapidement. »
Le pouvoir et les responsabilités d’un leader politique sont uniques et inégalés. Pour cette occasion, la lionne du Boudjé donne quelques leçons sur le leadership.
« Il est important pour un dirigeant, déclare-t-elle alors, de ne pas se fier au battage médiatique qui l’entoure, de ne pas s’éloigner de ces hommes et femmes qui ont lutté pour sa victoire, de ne pas oublier les efforts de cette population pour son accession à ces postes de responsabilité. Etre leader politique c’est être la même personne avant, pendant et après le pouvoir. En fin, elle considère que diriger dans l’humilité consiste à ressentir et à prendre en considération la dignité de l’autre. »
L’humilité dont fait preuve la candidate est avant tout une humilité face au réel. Car plus la réalité est dure, plus la nécessaire humilité face aux évènements devrait être évidente. Et se poser ces questions suivantes : est-ce que j’aime ma localité pour mieux la servir ?
Est-ce que je suis humble au point d’écouter les opinions des autres pour choisir la meilleure voie?
Pour y parvenir, la lionne du Boudjé martèle : « il faudrait que, dans chaque collectivité humaine, les dirigeants soient choisis sur leurs capacités de comprendre les mouvements de notre société, d’incarner la grandeur commune, de dire la vérité, de ne pas flatter les plus bas réflexes, d’écouter, de respecter, d’apprendre, de changer d’avis, de faire confiance, d’aider, d’encourager, de s’émerveiller, d’admirer, avec humilité et empathie. »