Macky disait ne pas vouloir rester au sein du parti tant qu’Idrissa Seck y serait, et que sa place, c’était plutôt la prison. N’avait-il pas accusé Abdoul Latif Coulibaly d’avoir conspiré avec Idrissa Seck pour avoir publié certains de ses livres contre Wade ?
Macky ne voulait pas laisser l’affaire et il s’assurait que les enquêtes se poursuivraient en France et en Suisse et il avait même transmis une commission rogatoire au gouvernement suisse afin d’identifier les fonds qu’il pensait être logé dans ces banques.
Il avait même dit qu’Idrissa Seck avait accepté de restituer les fonds, ce que l’équipe juridique avait catégoriquement nié. Il disait encore qu’il était nécessaire de poursuivre Idrissa Seck si on voulait éradiquer la corruption au Sénégal.
Il faut se rappeler qu’Idrissa Seck avait refusé de demander une mise en liberté provisoire, car il disait être innocent. Macky Sall disait aussi qu’il avait reconstruit le PDS et qu’il ne pouvait pas se permettre qu’on ternisse l’image du parti. Il était prêt à démissionner de n’importe quel poste si le président Wade avait donné à Idrissa Seck un poste de responsabilité au sein du gouvernement.
Extrait de Quand le pouvoir exécutif impose un mariage forcé et la polygamie aux autres pouvoirs pour combattre les opposants. (Par Mohamed Dia).