La mise en place de la Zone de libre échange continentale africaine avance à grands pas en dépit de la pandémie. 34 pays sur 54 ont maintenant ratifié l’accord et le compte officiel du processus d’érection des barrières non tarifaires en Afrique a été lancé : https://tradebarriers.africa
Les Chefs d’Etat et de gouvernement des 54 pays membres de l’Union Africaine se sont réunis ce samedi 05 décembre à l’occasion d’un sommet extraordinaire de l’institution panafricaine, sur l’entrée en vigueur de la Zone de Libre Echange continentale africaine.
Au cours de cette 13ème session extraordinaire qui s’est tenue par visioconférence depuis Johannesbourg, les dirigeants africains ont posé les jalons en vue du lancement début janvier 2021, des échanges commerciaux dans le cadre de la Zlecaf.
D’après Wamkele Mene, Secrétaire Général de la Zlecaf (African Continental Free Trade Area (AFCFTA)), l’Afrique continue d’être emprisonnée dans un modèle économique colonial, qu’il est important de dépasser à travers « une mise en œuvre agressive de la Zlecaf, un outil incontournable de la transformation économique du continent et du développement industriel sur le long terme ».
Mahamadou Issifou, président nigérien, a , à cette occasion, présenté un nouveau rapport sur l’état d’avancement de la Zlecaf de février à novembre 2020.
Dans le cadre du démarrage effectif des échanges commerciaux en Afrique le 1er janvier 2021, « le processus avance », affirme le N°1 nigérien, qui a toutefois regretté un programme relenti par la pandémie. A ce jour, 54 pays sur 55 ont signé l’accord instituant la Zlecaf tandis que 34 l’ont ratifié, a-t-il fait observer, avant d’exhorter les Etats membres et les unions douanières à présenter des offres tarifaires d’ici à juin 2021.
A l’occasion de cette rencontre, tradebarriers.africa, le compte officiel du processus d’érection des barrières non tarifaires en Afrique, 1er outil selon le SG pour la mise en œuvre de la Zlecaf, a été lancé.
Aux dernières nouvelles, la Déclaration de Johannesbourg a été adoptée ce jour à l’unanimité par les dirigeants africains. Tout semble donc en place pour l’opérationnalisation de l’outil qui devra booster le commerce intra-africain.
Séna Akoda