« AUTEUR DE L’ARTICLE : Ibrahima NGOM/Damel »
Il s’appelle Babacar Paye. Lui, c’est le jeune photographe free-lance menacé de mort lors des violents affrontements nés de la campagne électorale pour l’élection présidentielle de mars 2024. Il n’a voulu rater aucune occasion pour immortaliser importants moments de la vie politique sénégalaise. Chasseur d’image friand d’exclusivité(s), il avait pris des tofs de jeunes partisans du Pastef et ceux de Bamba Fall , à la Médina (Dakar) qui s’affrontaient.
Les deux camps se gardaient alors comme chien et loup. Après, B. Paye a profité de cette occasion en or pour vendre ses produits (images) à une partie de la presse qui les ont largement publiés par la suite. De ces images apparaissait un jeune qui perdra la vie, plus tard. Alors, en guise de représailles, les jeunes de Bamba Fall, alors ministre Conseiller, tout proche de l’ancien régime du Président Sall, voulaient coûte que coûte en finir avec lui (Babacar PAYE).
On lui collait l’étiquette de nervis alors qu’il n’était que dans l’exécution de son métier de photographe. Suite à des harcèlements, il a cherché refuge hors du Sénégal par ce que chassé dans son propre pays. Depuis, sa vie est en danger.
Sa propre famille biologique est quotidiennement menacée, elle aussi. On lui reproche d’avoir participé aux affrontements ayant causé mort d’homme (un jeune agent de la Mairie de la dite localité). alors qu’il n’était qu’un simple innocent. Son seul tort est d’avoir photographié le jeune tué brandissant une arme blanche (couteau). Il lance un appel à l’Etat car sa sécurité est rudement menacée.