Barthélémy Dias et Moussa Diop sont des hommes politiques d’obédience diverse.
Normal alors que de temps en temps qu’il y ait des divergences de points de vue dans leurs échanges, allant même parfois à la violence verbale, sans quand même altérer la nature du débat.
Ainsi, a-t-on appris qu’hier, qu’ils se sont retrouvés au tribunal pour traiter de l’affaire qui les y opposait.
Mais au lieu de continuer à se chercher des poux à la tête, ils se sont plutôt réconciliés et parlent désormais le même langage avec la bénédiction de Ousmane Sonko, maitre-d’œuvre.
Qu’y a-t-il d’extraordinaire alors que des adversaires politiques se trouvent et décident de conjuguer ensemble.
Nous n’y voyons aucun mal mais nous devons être les seuls, car certaines chaines de télévision ont voulu coûte que coûte nous démontrer qu’il y a eu de la traitrise dans leurs actions jusqu’à les comparer à d’autre Idrissa Seck ou des politiciens du même acabit.
Dias et Moussa Diop sont des acteurs politiques, des adversaires. Ce ne sont pas des ennemis.
Vouloir alors les présenter comme des parjures, avec à l’appui des vars tirés de leur passé, cela me semble être excessif.
Ce n’était pas une lutte à mort et ce n’était pas vraiment la peine de sortir toute cet attirail pour jeter de l’huile sur le feu.
La presse a le droit d’informer comme l’a fait hier une certaine télévision dont les points de vue commencent à exaspérer.