Le tribunal militaire de garnison de Kinshasa a rendu vendredi son verdict sur le coup d’Etat manqué du 19 mai dernier en RDC. Et l’instance congolaise a condamné 37 des personnes accusées à la peine de mort.
Très attendu, le verdict du tribunal militaire de garnison de Kinshasa sur le coup d’Etat manqué du 19 mai en RDC est tombé vendredi. Au terme du procès, 37 des personnes accusées ont été condamnées à mort. Ces dernières sont notamment trois Américains, dont Marcel Malanga, fils de Christian Malanga, et l’expert militaire Jean-Jacques Wondo, également condamnés pour association de malfaiteurs et attentat.
Jugés pour association de malfaiteurs, attentat et terrorisme, certains prévenus ont également écopé de 20 ans de servitude pénale pour détention illégale d’armes de guerre. D’autres personnes ont cependant été relaxées, les accusations de terrorisme et de financement de terrorisme n’ayant pas pu être prouvées.
Pour rappel, le dimanche 19 mai, des dizaines d’hommes armés avaient attaqué la résidence de Vital Kamerhe, alors ministre et désormais président de l’Assemblée nationale, avant de prendre d’assaut le palais de la Nation. Était à la tête de ce coup de force, Christian Malanga, ancien militaire et opposant au régime en place. Opposé à une forte résistance des forces loyalistes, le commando a finalement été neutralisé.