La direction de Sen ‘Eau et les travailleurs ne sont pas sur la même longueur d’onde depuis que leur camarade Oumar Ba, secrétaire général du Syndicat Autonome des travailleurs des eaux du Sénégal (SATES) a été licencié par ladite boîte. Pour avoir la version des faits de cette entreprise, nos confrères de Dakaractu se sont entretenu avec le directeur communication et relation publique de Sen ’eau, Ndiaya Diop. Sans langue de bois, ce dernier est revenu sur les différents points (crise, condition de travail, menace de grève, licenciement, entre autres…).
Selon le directeur communication et relations publiques de SenEau, Ndiaya Diop, il n’y a pas de crise interne car la polémique ne se limite qu’à l’extérieur. D’ailleurs, il affirme que le travail marche bien car les gens continuent de travailler, les salaires sont payés à temps, les primes ne sont pas en retard, les véhicules sont bien chargés en carburant, les personnes malades sont bien prises en charge par l’IPM.
En réponse aux propos du délégué qui dénonçait une tentative de musèlement et de sabotage de la part de la direction générale, il révèle que c’est le syndicat qu’il dirige qui lui offre les prérogatives de parler sous le contrôle de ses syndicalistes. Cependant pour Ndiaya Diop, il convient d’analyser ses dires du délégué pour savoir la véritable cause de ce tiraillement.
A l’en croire le porte-parole de la Sen ‘Eau, les positions adoptées par ce délégué du personnel (actes, propos, écrits) ne sont pas conformes ou ne collent pas avec l’image de l’entreprise. Mieux encore, les allégations tenues par le syndicaliste sont en porte-à-faux avec ce qui se passe à la Sen ’Eau. Par rapport aux menaces de grèves, il rassure en affirmant que le service va continuer. Parce que, dit-il que cela n’est pas une première pour ses syndicalistes qui avaient en 2021 essayé de faire pareil mais cela n’a pas abouti.
Revenant sur le licenciement du délégué du personnel, ce dernier se veut clair et précis en soutenant qu’il n’y a pas encore de notification de licenciement. Par contre, il précise que la commission de discipline a estimé qu’il y’a de ses choses (actes, propos indignes, écrits) qui vont à l’encontre du règlement intérieur de la direction générale. C’est dans ce sillage qu’on lui a servi une demande d’explication avant qu’il soit traduit en conseil de discipline. C’est ainsi qu’ils ont lancé une procédure pour une demande d’autorisation de licenciement au niveau de l’inspection générale.