L’hivernage s’installe petit à petit dans la capitale du Nord (Saint-Louis) oùles populations de plusieurs quartiers inondables sont envahies par la psychose des inondations. Cependant, les agents du service régional de l’Office National de l’Assainissement du Sénégal (ONAS) sont à pied d’œuvre pour le curage du réseau de drainage des eaux pluviales. Ce réseaus’étale sur 45 kilomètres.
Des flaques d’eaux sont visibles à plusieurs endroits et diverses artères de la ville de Saint-Louis après la tombée récemment des premières pluies. Ce qui suscite déjà la peur des habitants des quartiers inondables tels que Pikine, Guinaw Raw, Tableau Walo, Diaminar, Eaux-Claires, Darou, Diamaguène, HLM entre autres. Dans ces quartiers, les habitants ne dorment plus assez car étant sous la hantise des inondations. Sur place, les eaux de pluies mélangées à celles des fosses septiques dégagent une odeur nauséabonde. Ce qui constitue un danger public, de l’avis d’un agent du service régional de l’Hygiène de Saint-Louis. Ici ils sont nombreux parmi les Saint-Louisiens qui ne sont pas pressés de voir la pluie tomber.
« On dit qu’après la pluie, c’est le beau temps mais ici, quand arrivent les pluies c’est compliqué. Nous vivons souvent un réel calvaire. Pour le moment, ça va. C’est juste quelques flaques d’eau. Mais quand le ciel va ouvrir de manière enchaînée ses vannes, ça sera compliqué pour nous », a laissé entendre un agent d’une entreprise de la place.
De leur côté, les agents du service régional de l’Assainissement de Saint-Louis sont à pied d’œuvre pour le curage des canaux du réseau de drainage des eaux pluviales qui s’étale sur 45 kilomètres. Cependant, la fausse note reste le fait que des canaux de drainage des eaux pluviales sont souvent laissés à ciel ouvert par les agents de l’ONAS au niveau de certains quartiers.
Les populations se plaignent que ces soldats de l’assainissement ne referment plus les canaux après curage. Ce qui constitue un danger pour les habitants de ces quartiers. Ces derniers, désemparés, attendent impatiemment la restructuration de leurs quartiers respectifs et interpellent les nouvelles autorités gouvernementales.