Interpellé sur la condition de préparation aux Jeux olympiques décriée particulièrement par le champion d’Afrique Louis François Mendy, le ministère des Sports n’a pas hésité à monter au créneau pour rappeler l’arrêté de l’ancien ministre des Sports, Youssoupha Ndiaye et rappeler le tableau qui établit et fixe à l’avance le barème qui revient aux athlètes ayant réussi les meilleures performances dans les compétitions de niveau zonal, continental ou international. Le conseiller technique N°1 du ministre des Sports Mbaye Jacques Diop a ainsi rappelé le processus mis en place par l’Etat dans la prise en charge des athlètes et le grilles de récompenses en rigueur.
« Pour les compétitions internationales, une fiche est transmise au ministère des finances pour le décaissement de l’argent. Cette fiche comprend les titres de transport pour les compétitions internationales, les engagements, l’hébergement, la restauration, la prise en charge médicale et les indemnités pour toute la délégation », souligne-t-il.
« Au-delà de cela, il y a les primes qui sont payées qui n’ont rien à voir avec les indemnités. Il y a un barème de classification des primes en fonction des différentes compétitions. Ce sont les Jeux olympiques, les championnats du monde, les champions d’Afrique, les jeux africains, les jeux de la Francophonie les jeux de la zone etc. », ajoute- t-il.
Dans ce cadre, l’agent ministériel a également rappelé le traitement spécifique qui est aujourd’hui réservé aux athlètes qui prendront part aux Jeux olympiques. « Il faut que les gens sachent que pendant plusieurs éditions, les athlètes qui sont qualifiés aux Jeux olympiques perçoivent une manne financière entre 15 et 20 millions de FCFA en liquide. Cette manne correspond à ce que l’on appelle la prime de qualification, la prime de préparation et la prime de participation. Sans compter les équipements sportifs, l’engagement et le transport international. Il faut aussi mentionner la bourse mensuelle que le Comité national olympique (CNOSS) octroie aux athlètes », renseigne-t-il.
« SUDQUOTIDIEN »