Lors de l’atelier de partage et de sensibilisation sur le processus de mise à jour et d’extension du Registre national unique (Rnu), Mme la Déléguée générale à la protection sociale et à la solidarité nationale (Dgpssn) a salué l’engagement des élus et aussi des journalistes dans la politique sociale déroulée par le gouvernement. «La mise en place du Registre national unique (Rnu), instrument de ciblage du gouvernement pour le pilotage des politiques de protection sociale, découle de la volonté de mettre en place une base de données dynamique à même de favoriser l’optimisation des interventions sociales de l’Etat et des partenaires», note la Dgpssn, informe le QUOTIDIEN.
Le Rnu, initié depuis 2013, compte dans sa base de données près de 455 mille ménages, représentant 30% des ménages du pays. «Toutes les données sont collectées à partir d’un questionnaire unifié qui prend en compte l’ensemble des privations socio-économiques et la vulnérabilité des ménages. Depuis la mise en place du Rnu, des avancées considérables ont été enregistrées, allant de la consolidation de la base de données à l’extension des listes, en passant par la dématérialisation des procédures, à travers la mise en place du Sig, ainsi que la mise à jour et l’extension de la liste des ménages inscrits au Rnu. Actuellement, près d’une trentaine de projets et programmes, tant gouvernementaux qu’émanant du privé, ont sollicité la base de données du Rnu dans le cadre de leurs interventions. C’est dans le souci de satisfaire ces requêtes récurrentes qu’une première extension du nombre de ménages a été entamée à partir de 2018. De 442 mille 053 ménages en 2019, la base du Rnu est passée à 541 mille 192 en 2021», explique Mme Aminata Sow.
Avec la survenue du Covid-19, il fallait étendre le référentiel afin d’intégrer l’ensemble des ménages pauvres et vulnérables aux chocs dans le cadre de la mise en œuvre du Programme de résilience économique et sociale. «Ainsi, à la suite de l’institutionnalisation en août 2021 relative au Registre national unique, le consacrant comme base de ciblage des ménages pauvres et/ou vulnérables des programmes sociaux au Sénégal, le gouvernement a opté de porter le nombre de ménages à un million», ajoute Mme Sow.
Aujourd’hui, la base sera davantage élargie. «Avec l’appui de l’Ansd et de la Banque mondiale, une carte de vulnérabilité a été produite, permettant la répartition équitable, à l’échelle nationale, des quotas d’extension du Rnu. Le travail d’extension qui est en cours permettra non seulement d’élargir le Rnu, mais aussi de renforcer la qualité et la précision des données qui seront collectées au sein des ménages», poursuit la Déléguée générale.
« SOURCE : LE QUOTIDIEN »