Après 10 jours de voyage avec les autres motards Julio Lucrèce BAZI est aux portes de la Mauritanie. Malheureusement le groupe de motards s’est scindé en deux dans le sable fin des déserts mauritaniens. Un groupe s’est égaré sans pouvoir rejoindre l’autre. Un groupe a rejoint la voie bitumés sans nouvelle de l’autre équipe.
rejoindre l’autre. Un groupe a rejoint la voie bitumés sans nouvelle de l’autre équipe.
Selon les explications de Julio, le terrain sablonneux est un terrain très instable. Au bout de 2h maximum, nous avons fini (Ndlr: avec les formalités administratives) et c’est parti pour plus de 100km de piste. Quand je dis piste, c’est vraiment piste quoi ! Route sableuse, dégradée, avec des millions de petits ralentisseurs qui font vibrer la moto comme pas possible. On se bat vraiment contre ces obstacles de toutes nos forces. Entre temps, je vois une moto au bas de la route (il a glissé dans le sable et est tombé ). Je riais sous mon casque et en me retournant pour le regarder, moi aussi j’ai pas fait attention au sable devant moi en voulant me moquer de l’autre …
Alors c’est mon tour aussi , petite glissade et j’ai lâché Victor (en vrai, j’aurais pu l’empêcher de tomber en le tenant fermement, sauf que son poids fait que je ne veux même pas me fatiguer au risque de me blesser, alors je le laisse aller tout en sachant que je vais le relever automatiquement). Donc ça fait 02 glissades.
On relève les motos et c’est reparti . À un moment, il y a eu énormément de pistes (sauf que toutes ces pistes mènent à la capitale qui est Nouakchott), mais nous ne le savions pas ! Alors on s’est perdus de vue. C’est devenu 02 groupes. Chacun se débat pour retrouver le goudron et chacun s’inquiète pour le groupe disparu !
Alors avec mes gars, nous roulons jusqu’à gagner le bitume, puis à 100km de Nouakchott, on fait escale pour demander aux habitants s’ils ont vu un groupe de motards passer ; ils disent non ! Ayaaaaa. On décide de s’asseoir pour les attendre et trouver comment les contacter ! Vous demanderez pourquoi on pouvait pas les appeler (en fait, à chaque frontière, nous achetons des puces du pays en question ! Et ça coûte environ 2000f à 2500f maximum, sauf qu’en Mauritanie, la puce coûtait 10000f ), donc nous avons juste acheté une puce à mettre dans le téléphone du Road-Capitaine « chef de troupe » pour être joignable ou pouvoir joindre en cas de besoin. Donc, la puce n’était pas avec nous ! Nous ne pouvions ni contacter ni recevoir d’appels . Ayaaaaaaa, qu’est-ce qu’on va faire ?
Affaire à suivre…