Plus de 65.000 nouveaux bacheliers doivent être orientés dans les établissements d’enseignement publics supérieurs pour la prochaine rentrée académique, a appris l’APS, lundi et reprit par DirectActu
L’annonce a été faite par le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Cheikh Oumar Anne à l’occasion de la cérémonie d’Installation de la Commission nationale chargée de la Supervision et du suivi du processus d’orientation des bacheliers.
’’Pour la prochaine rentrée académique, nous aurons à orienter plus de 65.000 nouveaux bacheliers’’, a notamment dit le ministre dont le discours a été transmis à l’APS, soulignant que l’installation de cette commission est la première étape du processus d’orientation des bacheliers 2020.
‘’Le gouvernement a pris des orientations claires’’, selon Cheikh Oumar Anne qui a assuré que ‘’tous les bacheliers qui en feront la demande seront orientés’’ et que ‘’tous seront orientés dans les Etablissements d’enseignement supérieurs (EES) publics’’.
Selon lui, ‘’les procédures et mécanismes d’orientation doivent être clairs et largement diffusés, pour que nul n’en ignore’’.
Il a indiqué que ‘’les réflexions sur les voies à suivre et les moyens à mettre en œuvre pour leur correcte exécution sont ouvertes’’.
Cheikh Oumar Anne a souligné que la commission ‘’est le responsable central’’ dans la conduite des différentes opérations.
’’C’est pour dire que la commission d’orientation (….) a toute la latitude de proposer et de mettre en place un dispositif qui garantira non seulement l’orientation, dans le public, de tous les nouveaux bacheliers qui en feront la demande, avant la fin de décembre 2020, tous ajustements compris, mais aussi le démarrage effectif des enseignements dans les universités, au plus tard au mois de janvier 2021’’, a-t-il dit.
Selon lui, ‘’les représentants de tous les acteurs mèneront des discussions dans un esprit constructif, pour le développement de notre enseignement supérieur et l’accroissement de ses performances’’.
Le ministre a rappelé l’arrêt des cours en présentiel décidé en mars dernier à cause de la Covid-19, avant d’être repris en septembre ‘’dans un contexte particulier et avec une approche inédite’’.
Selon lui, ‘’les avantages qu’offre le numérique ont été largement utilisés et permis la poursuite des enseignements’’.
Cheikh Oumar Anne a salué les ‘’efforts exceptionnels fournis’’ par le gouvernement et les différents acteurs de l’Education et qui ‘’ont permis d’organiser, dans des conditions satisfaisantes’’, les épreuves du Bac 2020.
Les résultats du bac 2020 ‘’ont été relativement bons’’, a salué le ministre, faisant observer que sur les 151967 candidats inscrits et 149407 présents, ‘’on dénombre 72044 admis, soit un taux de réussite de 48,22%’’.
Cheikh Oumar Anne a souligné que cela ‘’ne s’est pas produit depuis 1969’’.
Selon lui, ‘’ces performances sont aussi marquées par un nombre de mentions élevé : 77 Très Bien, 719 Bien et 4710 Abien, soit un total de 5506 contre 4360 l’année dernière’’.
Les disparités relatives aux profils persistent, a relevé le ministre, signalant que 79% des bacheliers sont issus des séries littéraires. Pourtant, a-t-il rappelé, ‘’l’une des directives du Conseil présidentiel d’août 2013 avait indiqué la nécessité de l’inversion de cette tendance’’.
‘’Nous allons continuer, avec plus de résultats, à nous y atteler’’, a-t-il promis.
Pour le ministre, ‘’ces bons résultats s’expliquent, entre autres, par la résilience de notre système éducatif, les efforts fournis par les élèves et surtout par l’adoption de nouvelles méthodes pédagogiques (cours en ligne, encadrement rapproché, bachotage,..)’’.
Il a rappelé que ‘’l’année dernière, d’importantes actions ont été réalisées par l’ensemble des acteurs pour encadrer la décision du Gouvernement d’orienter tous les bacheliers sénégalais qui en font la demande dans les établissements d’enseignement supérieur publics’’.
Selon lui, ‘’des mesures ont été prises avec la mise en place de 200 postes d’Enseignants, le développement de certaines infrastructures pédagogiques et sociales pour augmenter les capacités d’accueil dans les Universités, les ISEP et les ENO (Espaces numériques ouverts)’’