Le Secrétaire Général du Syndicat des Éleveurs de la Nouvelle Génération (SENG) se dit resté sur sa faim par rapport à l’absence d’une vraie politique pastorale déclinée par ce nouveau régime de la 3ème alternance politique au Sénégal. Selon Djiby Amady Sow, les nouvelles autorités ne collent pas beaucoup d’importance à ce secteur clef de notre économie. Il en veut pour preuve, la dénomination du ministère à lui consacrer (ministère de l’agriculture ,de la souveraineté alimentaire et de l’élevage).
Interrogé sur les attentes du gouvernement d’Ousmane Sonko concernant le secteur de l’élevage, Djiby Amady Sow alias Ben Laden, lâche:
« Nous remercions le Bon Dieu et le peuple sénégalais, seul détenteur de la souveraineté pour leur choix éclairant. Les lourdes menaces suscitées par la crise politique se sont comme dissipées. Le Sénégal vient de confirmer sa posture de pays nec plus ultra de la démocratie en déjouant les pronostics les plus catastrophiques. Quant’à la nouvelle équipe gouvernementale, nous leur souhaitons une bonne réussite dans sa mission »,a réagi Djiby Amady Sow alias Ben qui, d’émettre des réserves:
» Aujourd’hui, nous acteurs du secteur de l’élevage, émettons beaucoup de réserves par ce qu’on n’a pas une bonne lisibilité de l’élevage dans la feuille de route du régime actuel. On n’a pas de ministère plein. Là, n’est pas le problème principal mais, tout laisse à croire que l’élevage ne semble pas être une priorité pour le gouvernement Sonko1. La seule appellation du ministére de l’agriculture de la souveraineté alimentaire et de l’élevage en dit long en mettant. On aurait dû dire ministère l’agriculture, de l’élevage et de la souveraineté alimentaire pour plus de cohérence », peste le SG du SENG qui plaide l’évaluation de ce qui a été fait dans le secteur :
« Le financement du secteur de l’élevage doit se poursuivre et tout le cheptel recensé. Ce qui n’est pas le cas. Des milliards de FCFA ont été injectés sans grands résultats. C’est pourquoi, nous militons pour une évaluation de ce secteur. Notre contribution à l’économie ne fait l’ombre d’aucun doute. Nous invitons l’Etat à nous aider à lever certaines contraintes ».