Candidat à l’élection présidentielle, El hadji Mamadou Diao s’est engagé dans le cadre des réformes sur l’enseignement supérieur d’instaurer un curricula adapté aux potentiels socio-économiques du pays. Le candidat de la coalition Diao 2024 qui relevait l’incohérence dans l’offre d’enseignement supérieur dans notre pays, était samedi à Diourbel dans le cadre de la campagne pour l’élection présidentielle.
Le candidat de la coalition Diao 2024 dénonçant les incohérences dans l’offre de formation professionnelle au Sénégal a promis samedi d’apporter des correctifs une fois porté à la tête du pays. « Dans le cadre des réformes universitaires que nous allons lancer dans ce pays-là, nous l’avons dit clairement. Les curricula de formation doivent être adaptés aux potentiels socio-économiques du pays. Et nous devons prendre en compte chaque potentiel qui se trouver dans chaque région du Sénégal. »
Pour El Hadji Mamadou Diao, « Lorsque tu enseignes, tu dois faire en sorte que cela soit en adéquation avec les besoins de ta localité et enseigner ces filières dans les universités. C’est mieux d’amener nos enfants et les mettre dans des filières où tout le monde sait que ça va finir dans le chômage. »
Faisant de cette ambition parmi ses priorités, il ajoute aussi que « De la même manière qu’on veut l’instaurer dans les universités, c’est de la même manière qu’on le pense dans l’offre de formation professionnelle qui sera élargie partout dans le Sénégal sans qu’il n’y ait un effort de normalisation, sans qu’il n’y ait un effort sur le plan de curricula de formation. Si vous faites attentions, vous remarquerez que dans plusieurs filières, 80%, 90% des matières sont les mêmes », a souligné le candidat Mame Boye Diao, ont fait savoir nos confrères de SUDQUOTIDIEN.
L’ancien directeur général de la Caisse des dépôts et Consignations est catégorique à ce propos : « Il faut qu’on respecte les offres en matière de formation professionnelle et aussi changer ce qu’il faut en termes d’encadrement dans l’enseignement supérieur dans notre pays. De la même manière nous ne pouvons pas être dans un pays où l’on ne sait quand est-ce que l’université va s’ouvrir et va fermer. Donc vivement que nous acceptions de travailler pour que l’université retrouve son lustre d’antan », a souhaité l’ancien directeur des impôts.