Nos confrères de PRESSAFRIK, affirme que Mamadou Lamine Diallo candidat de la Coalition MLDTEKKI2024 à l’élection présidentielle propose un programme dénommé : « Agenda de redressement national du Sénégal » axé sur quatre (4) piliers et six (6) mesures d’urgence, qui selon lui permettra à court terme, d’apaiser le climat socio-politique, de répondre aux urgences et de soulager les Sénégalais face aux difficultés qu’ils vivent, de reformer l’économie pour créer suffisamment d’emplois décents pour les jeunes et de revenus pour tous.
Dans le Pilier 2 de son programme intitulé : « Réconcilier le Sénégalais avec ses Institutions », l’ingénieur économiste propose de réduire les pouvoirs du président de la République dès sa prise de fonction.
« Je propose de réduire, dès ma prise de fonction, les pouvoirs du Président de la République et de les encadrer dans certains domaines : Le Président de la République ne sera plus président du Conseil Supérieur de la Magistrature ; les nominations aux emplois civils et militaires seront organisées par des règles précises selon les postes considérés », lit-on dans son programme
D’après le candidat à l’élection présidentielle, les fonds politiques de la Présidence de la République seront encadrés et devront répondre au principe de recevabilité, comme tous les fonds publics.
« Les pouvoirs du Président en matière de ressources naturelles, foncier y compris, seront limités. Les responsables locaux seront impliqués dans le processus (le Président décide après avis conforme d’une commission locale puis d’une commission nationale) », propose-t-il.
Pour Mamadou Lamine Diallo, le « président de la République sera un justiciable et pourra être attrait devant la justice pour des décisions contraires aux intérêts du Sénégal. En particulier, les faits constitutifs de la haute trahison seront précisés dans la loi pour donner un contenu concret à la haute trahison ».
A en croire le leader de la Coalition MLDTEKKI2024, le président de la République n’aura plus la latitude d’empêcher des poursuites à l’encontre de certains, notamment à la suite de faits relevés par les corps de contrôle. Selon lui, ces derniers auront le droit de saisine directe des tribunaux selon la gravité des délits. « Cette redevabilité juridique sera étendue à l’ensemble de l’administration : pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire », indique M. Diallo.