J’ai lu un audio pour le moins cocasse. La discussion qui y ont une journaliste excentrique et un député thuriféraire de la majorité présidentielle, a vite fait de dériver entre injures et jurons,vers le salace, l’obscène et l’abject.
Avec en toile de fond, l’évocation de visiteurs nocturnes sans principe et conviction venus monnayer leurs insultes du jour contre quelques viles faveurs aux prix de mille génuflexions et de lâches reniements.
Somme toute une soirée normale entre les tenants d’une opposition faite de Collabos prébendiers, d’une presse sans éthique, prostituée au plus offrant et d’un cambiste du Pouvoir d’argent vivant de pression et de commissions. Un soir normal au Sénégal donc, fait de prosélytisme mensonger, de prostitution médiatique et de proxénétisme politique.
Je ne m’en offusque plus; c’est couru , c’est connu, c’est courant . Nous nous l’avouons intérieurement sans jamais l’accepter vraiment. Un voile de pudeur bien sénégalaise le cache à peine. Un audio nous l’aura juste rappelé.
C’était tout simplement,un soir de minceurs perverses, de mensonges et de petites trahisons. Un univers de débauche morale et de luxure.
Ces trois cavaliers de l’apocalypse ont depuis longtemps explosé les verrous et codes qui gardaient intacte l’exception sénégalaise, ces particularités de « kersa », de « joom », de « sutura » et de téranga. À présent, Ils chevauchent débridés à côté d’un quatrième, celui-là moins visible, la société civile de l’inversion
normative à la solde des transhumanistes et des lobbies du capitalisme périphérique.
Un audio nous l’aura juste rappelé, la RS-mania aura fait le reste et rendu virale ,cette gangrène sociétale. Ces agent du Troisième Ordre ont délité le Sénégal de sa trajectoire de grande Nation démocratique et précipité les transformations qui nous valent cette situation délétère que nous traversons en victimes expiatoires et consentantes.
Il est temps de se ressaisir avant l’irréparable. Le crépuscule approche et les ombres se faufilent « perambulante en ténèbris «
Mais, c’est un événement ordinaire; c’est nous ,c’est tout simplement, un soir en terre sénégalaise.
Étendard
Amadou Thierno Diop