Dans le cadre de l’appel au Dialogue national annoncé par le Chef de l’Etat et de sa consolidation et de l’ouverture politique, toute sorte de rumeurs circulent depuis 48h sur une supposée loi d’amnistie via les réseaux sociaux.
Celles qui attirent plus d’attention, sont véhiculées par les rentiers de la tension, crise sociale rien que pour leurs desseins funestes.
Restons calmes ! Gardons notre sang froid ! Et ayons confiance au Père de la Nation, qui a prêté serment en prononçant l’article 37 de la Constitution.
La charge de Président de la république du Sénégal incombe à l’homme Macky Sall mais pas aux porteurs d’affaires.
Ne vous laissez pas emporter par la clameur politique.
Depuis son accession à la magistrature suprême, le Président de la république, a toujours prôné les concertations nationales, inclusives. C’est la raison pour laquelle, au lendemain de sa réélection en 2019, le Président Macky Sall a inscrit dans le calendrier républicain la date du 28 MAI comme celle du Dialogue national au Sénégal. Une grande prouesse qui marque l’expression de la volonté du Chef de l’Etat et constitue une exigence démocratique qui engage les différentes composantes de notre société.
Dans son adresse à la Nation du 03 février, réitéré lors de sa dernière interview, le Président Macky Sall confirme l’appel à un Dialogue national suite à la crise politico-judiciaire, entraînant l’annulation de son décret convoquant le corps électoral.
Depuis lors aucune communication officielle du gouvernement, de la Présidence de la république n’a été publiée pour déterminer les modalités de participation à ce dialogue.
Donc si on voit les rentiers de tensions sociales ou ceux qui ont une entreprise de destruction de notre Islam confrérique, nous parlent d’une LOI D’AMNISTIE, je crois que c’est juste une leurre mais pas autre chose.
Ne vous surprenez pas si demain les anarchistes nous parlent de stratégies politiques alors qu’il n’en est rien du tout !
A l’heure où le faux Amadou Ba (Ex Pastef), qui voit et lu tout de manière parcellaire, ce vieux rancunier d’Aliou Tine et certains journalistes, animent le faux débat sur la toile, nous avons fait le pari d’engager une démarche didactique relative à la loi d’amnistie.
Le Conseil constitutionnel, dans sa décision rendue en 2005, à développé une doctrine de l’amnistie.
Le Conseil dit qu’elle est prévue par la Constitution, elle n’a pas de limites, toutes les infractions sont éligibles, c’est un pouvoir absolu du législateur. Elle favorise aussi la paix, l’apaisement et la réconciliation nationale.
Il existe deux (2) types d’amnistie :
1- Amnistie de plein droit.
2- Amnistie qui peut bénéficier à certaines personnes.
L’amnistie de plein droit notifie les infractions éligibles à l’amnistie et toutes les personnes qui sont concernées par ces infractions bénéficient automatiquement de la loi. Ici se sont les faits qui sont visés. Dès que l’on vise les infractions, toutes les personnes qui ont commis ou fait l’objet de condamnation ou même pas condamnées (jurisprudence CC 2005), bénéficient de cette amnistie.
Et la deuxième modalité de l’amnistie, consiste à dire : on vise les infractions mais seules bénéficieront de l’amnistie les personnes qui seront nominativement listées.
L’amnésie peut, outre qu’elle vise les faits, les infractions, lister des personnes. Ici la loi dégage le principe de l’amnistie, liste les infractions concernées et renvoie à un décret pris par le Président de la république pour lister les personnes éligibles qui peuvent en bénéficier.
Jusqu’à l’heure où nous écrivons ces lignes, le porte-parole du gouvernement Abdou Karim Fofana n’a pas pris officiellement la parole pour faire une communication relative à cette supposée amnistie de même qu’il n’a pas encore signé un communiqué du conseil des ministres faisant état de cela. Mieux encore le chargé de la communication de la Présidence Dr Yoro Dia n’en a fait aucune communication officielle.
Beaucoup qui parlent sur la toile n’ont pas la certitude que le Président de la république parle ad hominem avec Ousmane Sonko.
La méthode générale de gouvernance du Président Macky Sall c’est de consulter inclusivement tout le monde avant de décider.
Soyons attentifs et restons mobiliser derrière notre leader !
Matar GUEYE, militant de l’Alliance Pour la République Yaakaar