Au total, soixante-six greffiers issus des deux dernières promotions du Centre de formation judiciaire (CFJ) ont reçu, jeudi, au Palais de justice de Dakar, leurs diplômes lors d’une cérémonie présidée par la ministre de la Justice, Aïssata Tall Sall, ont constaté nos confrères de l’APS.
Les récipiendaires sont notamment issus des promotions 2020-2022 et 2021-2023.
Présidant la rencontre, la Garde des Sceaux a insisté sur l’importance pour ces acteurs de la justice d’aimer leur travail.
‘’Lors qu’un professionnel fait les choses sans les aimer il devient un forçat. Lorsqu’on n’aime pas son travail, on est condamné à exécuter un travail forcé. Ne soyez jamais des forçats, soyez des passionnés de ce que vous faites“, a déclaré Aïssata Tall Sall.
Elle n’a pas manqué de souligner que le métier de greffier requiert des aptitudes particulières. ‘’Ces aptitudes sont sociales, professionnelles et déontologiques et sont fondamentales pour l’effectivité de l’accès du citoyen à la justice et surtout à une bonne administration de la justice“, a-t-elle fait valoir.
Pour Aïssata Tall Sall, le greffier est la mémoire fidèle de ce qui se dit, s’écrit se révèle et même parfois de ce qui ne se dit pas dans les procès.
“Sans le greffier, nous n’avons pas la traçabilité, ni la mémoire de ce procès. (…) Dans la procédure judiciaire le greffier est un artisan incontournable de l’œuvre de justice’’, a rappelé la ministre de la Justice, en faisant remarquer qu’il ne pouvait y avoir de procès sans la présence et l’authentification d’un greffier.
La Garde des Sceaux a dans la fouée invité les récipiendaires à s’inspirer des “parcours élogieux“ des parrains de l’évènement, Cheikh Oumar Diallo et Guilado Sarr Sonko, tous d’anciens greffiers.
“Je voudrais vous inviter à vous inspirer de vos illustres parrains que nous avons connus pour leur engagement, pour le sens du devoir mais du devoir bien fait, du travail bien accompli“, a-t-elle conclu.