Les régions de Louga et de Saint-Louis t bénéficieront d’un programme spécial destiné à la petite enfance. Financé à plus de 2 milliards de FCfa par la coopération coréenne, celui-ci s’articule autour de la réalisation d’infrastructures préscolaires et d’un encadrement approprié, informe Le Soleil et reprit par DirectActu.
La ville de Louga a abrité, jeudi, le lancement du programme spécial «Développement de la petite enfance au Sénégal : éducation de la petite enfance et préparation scolaire 2019-2023». Ce programme, d’un coût global de 2 874 272 000 FCfa, couvrant les régions de Saint-Louis et de Louga, est financé par l’Agence coréenne de coopération internationale (Koica). Représentant celle-ci au Comité régional de développement spécial, Mme Namsoone Lee a réaffirmé l’engagement de l’Agence à s’impliquer davantage pour l’amélioration des conditions de la petite enfance et à continuer d’accompagner le Sénégal dans cette politique.
La mise en œuvre du projet est consécutive à un accord signé en juillet 2019 entre le Gouvernement de la République de Corée par le biais de la Koica et celui du Sénégal représenté par le ministère de la Femme, de la Famille, du Genre et de la Protection des enfants.
L’ambition du programme est, entre autres, d’atteindre 37,65 % de taux de préscolarisation des enfants à Louga et à Saint-Louis d’ici à 2023. Pour ce faire, la Koica, s’appuyant sur l’Unicef comme agent administratif, envisage de réaliser dans les départements de Louga et de Dagana (choisis comme zones test), huit cases des tout-petits.
Et, selon Thérèse Diouf Faye, directrice de l’Agence nationale de la petite enfance et de la case des tout-petits, des investissements structurants doivent être réalisés dans les domaines de l’accès, de la qualité et dans la gouvernance des services de développement de la petite enfance qui sont plus rentables. C’est pour cette raison qu’elle a apprécié le geste de la Koica, tout en réitérant son engagement et celui de l’Unicef à exploiter, avec l’Etat du Sénégal, l’ensemble des possibilités d’améliorer la nutrition, la santé, la protection et les possibilités d’apprentissage précoce pour chaque enfant. En attendant la mise en œuvre effective du projet, la Koica s’est engagée, pour la prochaine rentrée scolaire, à la mise en place, dans tous les établissements préscolaires des deux régions, d’un dispositif d’hygiène pour permettre d’accompagner les enfants dans le processus de lutte contre certaines maladies.