L’Initiative de réflexion et d’actions socialistes (IRAS) n’adhère pas au congrès d’investiture de Amadou Ba dont certains leaders du parti ont pris part. Les militants à la base n’ont pas été consultés pour représenter le parti selon le porte-parole Daour Sagna. La démarche de leur secrétaire général Aminata Mbengue Ndiaye ne fait pas l’unanimité au sein de cette structure socialiste.
Lors d’un point de presse tenu à Thiès, les socialistes ont exprimé leur amertume en marge de la célébration de la 23ème année de la mort de feu Léopold Sedar Senghor. « C’est un moment de réflexion et de recueillement où nous honorons sa mémoire et le riche héritage qu’il a laissé derrière lui. Les valeurs qui ont été chères à Senghor, celles qui ont motivé sa vision progressiste et égalitaire, semblent aujourd’hui être foulées au pied et c’est une désolation », a laissé entendre le porte-parole Daour Sagna dont les propos sont rapportés par Bes Bi.
Le prte-parole de l’IRAS poursuit: «Nous sommes profondément abasourdis par la nouvelle image que certains faisant partis d’un groupuscule véhiculent ces derniers temps au nom du parti ».
L’Initiative de réflexion et d’actions socialistes parle du non-respect des règles du parti qui, selon elle, ne se résument pas à ses dirigeants actuels mais de la secrétaire générale Aminata Mbengue Ndiaye. «La secrétaire générale par intérim, Mme Aminata Mbengue Ndiaye, son groupe de responsables, adeptes de l’entre-soi plus intéressé par la mise en fagots de l’entretien politique pour préserver leurs égoïstes , privilège désuets voués à la disparition », s’indignent les socialistes.
L’organisation n’entend pas adhérer à cette coalition de Benno Bokk Yakaar et compte organiser une tournée sur le territoire national pour se déclarer en dehors du BBY en appelant à voter pour les candidats socialistes et à œuvrer pour leur triomphe .
S’agissant de la situation politico-judiciaire du pays, Daour Sagna dénonce et invite l’État à appliquer les décisions de justice surtout sur le cas Ousmane Sonko. « Nous demandons donc que le citoyen Ousmane Sonko, conformément aux décisions de justice, doit être réintégrer et qu’on lui remette ses fiches de parrainages » , conclut-t-il dans les colonnes du journal Bes Bi