Maintenant, on n’ignore plus la peur. Elle est partout présente. Les lendemains n’auront plus ce goût de miel. Partout courra le frisson à la mairie de Dakar ! L’édile de la capitale sénégalaise est en plein émoi…
Barthélemy Dias, sera en effet fixé sur son sort, le 22 décembre prochain, au sujet de son pourvoi en cassation devant la Cour suprême. Il s’agira bien sûr, de l’affaire Ndiaga Diouf. Condamné en première instance comme en appel à deux ans de prison, dont six mois ferme pour coups mortels, le « domou ndeye » virtuel de Sonko, pourrait perdre son mandat de maire de Dakar si la Cour suprême confirme la condamnation.
Comme par hasard, l’audience se tiendra donc le 22 décembre 2023, soit douze ans (jour pour jour) après l’attaque de la mairie de Mermoz – Sacré-Cœur, le jeudi 22 décembre 2011. Ndiaga Diouf, un nervi du PDS en mission d’intimidation avec son groupe devant la mairie, avait été tué lors d’échanges de tirs par armes à feu.
L’ex « domou Ndèye » de la mairie de Sacré-Cœur, avait été arrêté et inculpé pour le délit de coups mortels. Et malgré une enquête balistique qui le disculpe (les balles extraites de la victime ne provenaient pas de son arme), il avait été condamné. Ce qu’en pensent les pastefiens…
La main de Dieu sûrement ! Difficile d’en trouver un en effet, pour pleurer sur le sort de Barth, tout comme pour tous ceux qui l’avaient chargé dans cette affaire.