« ÉCRIT par Sophie Ndour, Responsable Politique BBY aux Parcelles Assainies »
« Le véritable mal de l’Apr, c’est l’Apr lui-même ». Il n’est pas besoin d’être un expert politologue pour le savoir et ceux n’ont jamais cessé de le soutenir ne croyaient pas si bien dire. La preuve par les sorties d’Abdoulaye Bibi Baldé et de Souleymane Jules Diop. Comme si le fardeau de devoir conduire les troupes au front pour la mère des batailles ne suffisait pas, voilà que deux responsables de l’Apr sortent de leur torpeur pour jouer aux troubles fêtes d’une manière aussi éhontée que déshonorante.
Boileau n’a pas tort. Il a bien raison de nous enseigner que la critique est aisée mais que c’est l’art qui est difficile.
Celles qui ont été formulées à l’endroit d’Amadou par Bibi Baldé et SJD n’échappent pas à la règle qui met à nu leur imposture. Celle de faire dans la facilité au moment ils devaient se faire violence dans la collecte de parrainages. Elles seraient beaucoup instructives si elles étaient beaucoup détaillées, explicites et faites à travers des voies recouvertes du voile de la retenue et de la discrétion. La volonté d’une entreprise de déstabilisation morale du candidat de Macky Sall est manifeste.
Beau parleur à l’étroit et anonyme dans son poste d’ambassadeur de l’unesco SJD est sans doute nostalgique des déclarations fracassantes auxquelles il nous a habitués. Les sénégalais ne sont pas amnésiques pour oublier ses dérives verbales contre Macky Sall au moment où il aspirait conquérir les suffrages du peuple et un guide religieux devant lequel il se dégonflera plus tard comme un ballon de baudruche par peur d’une expédition punitive. Manque de vergogne quand tu nous tiens!
Abdoulaye Bibi Baldé est en disgrâce pour avoir été lamentablement battu à plates coutures lors des élections locales par un adversaire du même camp politique. Limogé de la direction générale de la Poste pour incompétence, il lui fallait bien un court chemin pour faire grand bruit de son existence politique.
Dans un contexte pre-electoral et les énormes enjeux de la présidentielle, une entrevue avec le candidat de BBY aurait été beaucoup plus appropriée qu’un déballage teinté d’une bonne dose d’hypocrisie.
Faudrait-il rappeler que le choix d’Amadou BA comme candidat de la coalition BBY ne relève point d’un hasard encore moins d’un concours de circonstances. Il est couronnement logique de compétences avérées adossées à des valeurs intrinsèques constituves d’un homme d’Etat modèle.
Le sens de la retenue et du dépassement ne sont peut-être pas des critères déterminants d’un homme d’Etat mais reconnaissons, tout de même, qu’elle constitue une condition sine qua non d’un dirigeant modèle capable de contenir les contingences de la gestion d’un pays aussi complexe que le Sénégal.
Formé à la bonne école, ayant à son actif des décennies d’expérience de la gestion des affaires publiques, républicain exemplaire, Amadou Ba ne saurait se payer le luxe de ne pas prendre la pleine mesure de son statut de candidat de la coalition présidentielle.
Bien qu’étant dans l’antichambre de la plus haute station de responsabilité dans laquelle des observateurs avertis et sérieux l’avaient confiné avant même le choix du Président, Amadou Ba n’est pas du genre à prendre des ailes ou faire dans le triomphalisme béat.
Bien au contraire, sa sérénité et son calme débordants face à situations et des contextes où d’autres feraient dans la violence verbale rassurent. De là à le qualifier d’amorphe relève d’une reflexion superficielle et d’une mauvaise foi inouïe.
A défaut de pouvoir s’attribuer la double posture de prolongement et de complémentarité envers Amadou Ba par devoir de participation à l’effort de guerre et à la solidarité agissante nécessaires à la victoire finale, les oiseaux de mauvais augure feraient mieux de se taire. Faute de quoi ils seraient beaucoup plus nuisibles que les dissidents de la mouvance présidentielle. Ils ont au moins le courage de prendre sur eux responsabilité historique de faire cavalier seuls.
Les postures de Bibi l’éternel perdant et de Jules le philosophe illuminé et malhonnête cachent mal leur incapacité à jouer leur partition dans le parrainage ne serait ce que pour la postérité et la symbolique.
Amadou Ba a assuré et rassuré depuis longtemps. Il n’est pas amorphe. Il a le sens de la mesure propre aux grands hommes. Son temps n’est pas celui des contre exemples politiques prompts à faire dans la critique aisée pour s’approprier un simulacre d’existence politique en réalité inexistante et improductive.
Presentement, la priorité des responsables d’un parti au pouvoir appelé à compétir pour le conserver et dont le candidat est l’homme à abattre devrait être ailleurs que dans la contestation, la critique et la remise en cause à tout va de celui qui est désigné pour en être le porte- étendard.
Il faut être un lâche et un traître de la pire espèce pour rendre brinquebalante la branche sur laquelle l’on est assis, voire la scier. Le linge sale se lave en famille. Encore qu’il ne s’agirait ici que d’une tâche noire insignifiante sur des centaines de boubous blancs immaculés qu’une main généreuse d’un camarade de parti peut essuyer sans faire de bruit.
Amadou Ba n’a pas que des amis au sein de la coalition présidentielle où sont tapis ses plus irréductibles pourfendeurs. Pour des considérations carriéristes, certains d’entre eux qui ont une perception purement mercantiliste de la gestion du pouvoir. Elle leur fait la crainte de ne pas être pris en compte du fait de leur carence et singulièrement de leur mauvais caractère.
Le chantage déguisé par des sorties publiques fracassantes demeure leu seule alternative pour se faire entendre. Ils n’en n’ont cure si cette posture rédhibitoire fragilise le candidat attitré dépositaire de l’intérêt général pour le mener à sa perte. Heureusement qu’en dehors du cadre partisan de l’Apr Amadou Ba est porté en estime par des centaines de milliers sénégalais de valeur représentatifs de toutes les catégories sociales de la population.
Ce, pour la simple raison qu’ils ne l’ont jamais entendu faire dans l’invective, l’insulte ou la polémique stérile. Au soir du 25 février 2024, un cri d’une stridence mortelle risque de provenir des cygnes de la mouvance présidentielle qui souhaitent l’échec d’Amadou Ba pour pouvoir légitimer leur posture d’opposition à son endroit.
Sophie Ndour, Responsable Politique BBY aux Parcelles Assainies .