- À l’État je dis qu’on ne revient pas sur des acquis . Un acquis est un acquis et doit le rester . Menacer de remettre en cause l’acquis n’est pas une idée lumineuse . Teek leen ko ci suuf.
Par contre l’État sera dans son bon droit en procédant le plus légalement du monde à des ponctions ciblées sur les salaires des uniques grévistes . Personne ne trouvera à redire . Dans tous les pays la grève est un droit consacré , mais les jours de grève ne sont pas payés . Chacun assumera les conséquences de ses actes . - Aux syndicats d’enseignants je dis que les efforts consentis par l’État furent conséquents et inédits et sous ce registre , notre système éducatif mérite une stabilité pour quelques années . On ne peut pas se payer le luxe d’une perturbation du système scolaire , à la veille d’une élection présidentielle , au moment où l’objetif de tous les vrais patriotes est de créer les conditions d’une réouverture des amphis à l’ucad . Ça fait desordre et suscite des suspicions légitimes . Il ne faut pas suivre certains syndicalistes connus qui ne sont rien d’autre que des politiciens embarqués dans le mouvement syndical avec leurs agendas personnels . Nioun enseignants yi warr naniou am tuuti kersa élèves yi AK seeni parents . Beut bou ruusul todj .
Il faut jouer balle à terre et attendre la mise en place d’un nouveau gouvernement pour reprendre les négociations .
Wassalam
Amadou Demba DIALLO , RNER .