Le chef de la délégation pakistanaise à la 129e édition du grand Magal de Touba (centre), Syed Zahid Sheh Gialani, a salué, lundi, le « très grand travail » de Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké, le fondateur du mouridisme, pour le rayonnement de l’islam.
‘’A la suite de ce que j’ai vu ici, je puis vous rassurer que Cheikh Ahmadou Bamba a fait un très grand travail pour l’Islam’’, a-t-il déclaré lors d’un entretien avec l’APS, à la résidence Cheikhoul Khadim.
Cherif de la confrérie khadriya, Zahid Sheh Gialani est accompagné par une forte délégation composée de savants et de membres de sa famille.
Ingénieur en pétrole au Pakistan, Syed Zahid Sheh Gialani est également réputé pour ses missions d’enseignements du Coran et des rudiments de l’Islam, sur fonds propres, partout à travers le monde, à l’endroit notamment des personnes démunies, ainsi qu’aux adultes qui n’ont pas eu l’occasion d’apprendre les bases de l’Islam durant leur enfance.
‘’D’ailleurs, c’est au cours d’une de mes missions en Guinée-Bissau, il y’a de cela deux ans, que notre ambassadeur m’a mis en relation avec le khalife général des mourides. Depuis lors, il m’invite chaque année au Magal et moi j’en fais de même au Pakistan, avec son fils Cheikh Ibra Mbacké’’, a-t-il renseigné.
Selon lui, ‘’les écrits de Serigne Touba et l’ampleur qu’a pris le Magal, témoignent à suffisance de ce travail et des nombreux sacrifices consentis par Cheikh Ahmadou Bamba au nom de l’Islam ».
‘’Il s’est battu contre le colonialisme français et a vécu d’autres épreuves comme l’exil. Il a aussi conquis de hautes luttes au nom de l’Islam qui lui ont valu aujourd’hui cette magnifique marque par des visages heureux et cette foule immense qui lui voue un amour incommensurable’’, a-t-il expliqué.
‘’Notre ambition est de faire connaître au Pakistanais, le fondateur du mouridisme, un très grand savant qui a des ouvrages merveilleux sur la spiritualité, les sciences islamiques et la sunna, entre autres’’, a de son côté déclaré Sheikh Habbiboullah Haqqani, membre de la délégation.
Pour ce faire, ce chercheur en théologie dit avoir déjà procédé à la ‘’traduction en pakistanais et ourdie, une langue locale, certains écrits de Serigne, publiés à l’université et dans un journal dénommé +Vérité+.’’