Les restrictions imposées par le régime en place à l’opposition ne laissent pas Alioune Tine, président fondateur du think-tank Afrikajom center indifférent. Réagissant hier, à travers un message partagé sur tweeter, l’ancien président de la Rencontre africaine des droits de l’homme (Raddho) a dénoncé «la persistance des impasses, les non solutions et les incertitudes s’accumulent dans un climat de violence, d’arbitraire, de non droit» dans le pays
«Aujourd’hui (hier, ndlr) la conférence de presse du Groupe parlementaire Yewwi, prévue au siège du Pur, a été bloquée illégalement par la Gendarmerie. Hier, c’était le siège du Parti républicain pour le progrès (Prp) qui était bloqué illégalement par Forces de Défense et de Sécurité. Situation qui se déroule dans un climat de peur et désarroi des démocrates toutes sensibilités confondues», a dénoncé Alioune Tine qui renseigne avoir «été saisi aussi par des membres de la majorité qui sont dans le désarroi par des décisions paradoxales et incongrues qui violent les droits fondamentaux reconnus par la Constitution et le Protocole de la Cedeao».
Ainsi, poursuivant son propos, le président fondateur du think-tank Afrikajom center d’inviter le chef de l’Etat à œuvrer pour le «renforcement de la démocratie, l’Etat de droit et les droits humains» au Sénégal. «Après la décision de renonciation au troisième mandat du président Macky, c’est la douche froide avec le retour de la violence d’Etat, d’un climat de régime d’exception au Sénégal. À 7 mois d’une présidentielle a enjeu majeur, c’est plus qu’inquiétant. Le président Macky doit sortir par le haut, il doit renforcer la démocratie, l’Etat de droit et les droits humains. Il faut éviter les actes qui violent la Constitution, qui risquent de compromettre la prochaine présidentielle»