La Société nationale d’électrification du Sénégal (SENELEC) a recueilli toutes les interventions nécessaires, afin de mieux développer le projet visant à atteindre l’accès universel à l’électricité dans les département de Louga et Linguère, a indiqué vendredi son chef de département Qualité service, sécurité environnement, El Hadj Ndiogou Diop.
« Avec les différentes interventions, SENELEC et Wild Lamont ont pu recueillir l’ensemble des interventions nécessaires qui vont nous permettre de mieux développer le projet visant à atteindre l’accès universel à l’électricité dans les départements de Louga et Linguère », a-t-il déclaré.
El Hadj Ndiogou Diop s’entretenait avec des journalistes à l’issue d’un Comité régional de développement spécial consacré à la présentation du programme d’accès universel à l’électricité fixé par l’Etat du Sénégal à l’horizon 2025.
Selon lui, « ce projet développé par SENELEC et piloté par le groupe américain Weldy Lamont sur le financement de Eximbank US va intervenir dans les communes de Nguer, précisément à Nayobé (département de Louga) et Dahra (Département de Linguère).
Il a souligné que « le projet consiste à la fourniture d’électricité, le transport, la construction de lignes et l’électrification de ces localités dans le cadre de l’accès universel à l’électricité, en assurant, dans son périmètre , les branchements des clients sur le réseau basse tension ainsi que l’installation intérieures domestiques des ménages ».
« Donc, c’est une électrification péri-urbaine c’est-à-dire autour des ville parce que nous savons que dans nos ville il y a beaucoup de d’extension qui se font et ces extensions ne précèdent pas souvent l’aménagement; l’électrification et l’adduction d’eau », a-t-il précisé, informe APS.
« C’est des choses qui n’accompagnent pas le développement de nos villes, et SENELEC, soucieuse de ce développement-là, fait tout pour anticiper sur ces besoins-là », a-t-il ajouté.
Il a souligné que « la SENELEC a bénéficié d’une évaluation environnementale et d’une autorisation environnementale délivré par le ministère de l’Environnement, mais dans la phase exécution on a besoin de faire une évaluation des impacts parce que comme tout projet on peut être confronté à des impacts que ce soit des impacts sur l’habitat ou sur l’activité des personnes ».
« L’objectif de la SENELEC, soucieuse du respect de la réglementation nationale, est d’évaluer ces impacts-là, et de procéder à l’indemnisation de ces personnes s’il y a lieu avant de démarrer le projet », a-t-il relevé.