Le dialogue national a démarré depuis une dizaine de jours ses travaux au sein de ses différentes commissions. Celle qui attire plus d’attention chez nous, acteurs politiques, c’est les travaux de la commission politique.
Nous pouvons rappeler le propos du Président de la république en réunion hebdomadaire du conseil des ministres lors du second semestre de l’année 2022, durant lequel, il avait donné instruction à son Garde des sceaux, ministre de la justice le Professeur Ismaïla Madior Fall d’examiner, dans les meilleurs délais, les possibilités d’éligibilité pour des personnes ayant perdu leurs droits de vote.
Un grand pas vers la consolidation du dialogue national et l’ouverture politique. Beaucoup d’observateurs qui ont le seul viatique en commun l’amour de la Patrie, avaient saluer cette directive présidentielle. Par contre les membres de la Société Si Vile (Alioune Tine, Birahiam Seck et Seydy Gassama) de même que leur presse partisane et certains leaders politiques de l’axe du mal, avaient crié scandale. Ils ont voulu faire croire à l’opinion publique que le Président Macky Sall en réalité ne désire pas rendre éligible certains leaders politiques mais il veut juste faire voter une loi d’amnistie pour ses propres partisans afin de verser dans «l’impunité de leurs mauvaise gestion.» Il y’a nécessité de leurs rappeler le propos du Président Sall, qui disait «qu’il n’allait protéger personne.»
Propos renforcé à la suite de la publication officielle des TDR de la commission politique où sur les points retenus, l’amnistie ni figurait guère. Par contre on peut lire la révision des dispositions des articles L29, L30, L57 et autres dispositions du code électoral.
La document relatif à la synthèse du rapport de la commission politique du dialogue national atteste pleinement mes propos et dément ceux de la Société Si Vile et certaines classes politiques qui ont fait leur jeu favori c’est-à-dire la manipulation. Aucune loi d’amnistie n’est retenue dans le document de synthèse de la commission politique.
On se réjouit de la bonne tenue des travaux et la célérité qui s’y est !
Après une dizaine de jours de dialogue, la commission politique dirigée par Tanor Thiendella Fall, connaît 12 points où les acteurs ont pu trouver des accords, 4 désaccords notés et 2 points non épuisés.
Les participants au dialogue national seront reçus ce samedi 24 juin au Palais de la république par le Président Macky Sall pour faire la synthèse générale des travaux.
Nous pouvons conclure en rappelant que cette commission politique du dialogue national a pour objectif majeur de mener des concertations inclusives et sincères, en vue de trouver des consensus politiques forts pour renforcer notre démocratie et préserver la stabilité du pays afin de parvenir à des échéances électorales apaisées et la première des conditions c’est de définir des règles de jeux clairs, comprises et acceptées par tous parce que la légitimité d’abord ce n’est pas au niveau de l’élection mais c’est au niveau des règles du jeu qui vont définir le jeu lui-même.
Et une fois ces règles respectées, on va aller vers leur applicabilité à travers une organisation optimale de toutes les opérations pré-électorales, électorales et post-électorales.
Pour la compétition elle-même, le fondement c’est d’être dans le consensus des règles du jeu à travers la Constitution qui définit les grands principes généraux. Il y’a ce qu’on appelle le code électoral qui doit être consensuel et accepté par tous les acteurs du jeu.