De tout temps au Sénégal, l’approche de joutes électorales est marquée par la naissance tous azimuts de mouvements citoyens, d’alliances politiques et de transhumance. La Présidentielle de Février 2024 ne constitue pas une exception à cette règle, notamment, avec la mise sur pied du F24. Membre du comité de coordination du M23 et président du mouvement Initiative de mobilisation patriotique et citoyenne (IMPAC), Ousmane Thiam Oudiou se prononce sur cette entité:
« La quasi-totalité des membres du F24 sont d’anciens membres du M23. C’est le cas du Président Mamadou Mbodj qui le dirigeait. Il n’est que la caisse de résonance d’un conglomérat d’imposteurs foncièrement partisans qui s’agitent pour des intérêts particuliers ». Se faisant beaucoup plus précis, il relève que:
« Ce sont des agitateurs qui ont cru devoir nouer une alliance contre-nature et conjoncturelle dans l’espoir d’avoir des prébendes et autres sinécures si l’opposition accède au pouvoir. Le sort du peuple ne les préoccupe nullement ».
Sur la question pour la moins controversée du 3ème mandat qui justifie le combat politique du F24, le conseiller municipal de la Commune de Wakhinane- Nimzatt émet son avis:
« La question du 3e mandat ne saurait être l’affaire de politiciens encagoulés démasqués par un peuple mâture et intelligent. C’est plutôt le Conseil Constitutionnel qui devra trancher en toute responsabilité et en toute indépendance. Rien ni personne ne peut empêcher le Président Sall de briguer les suffrages du peuple pour un 2ème quinquennat si les lois et règlements qui régissent la marche d’une nation organisée comme le Sénégal le lui permettent », martèle Ousmane Thiam qui promet une cinglante riposte du M23 dans les tout prochains jours.
Ibrahima NGOM