Née en 1994 à Pita dans le massif du Fouta – Djalon dans la région de Labé en moyenne Guinée, venu au Sénégal en 2011.
Memba DIALLO, alias KING DIA, est un artiste autodidacte, qui amorçe sa carrière musicale en 2014 au pays de la « TERANGA », où il sort son 1er single intitulé « Conakry », un son en hommage à la capitale Guinéene son pays natal.
Cinq ans d’âpre et intense travail acharné, il sort un 2ème single qui comporte deux titres:
« Korryahtougitho » et « Wombenabalan ».
Deux ans après (2020-2021), trois titres sont nés encore d’un nouveau single dénommé:RENAISSANCE
Le 1er morceau ABDALLAH CHÉRIF, le fait connaître de la communauté Guinéene basée au Sénégal, une cantate qui honore
CHÉRIF ABDALLAH, guide religieux Guinéen, auquel King DIA témoigne, respect, affection et reconnaissance, tout en lui vouant une admiration sans faille.
Après le putsch du 05 septembre 2021 renversant le régime du Président Alpha CONDÉ, KING DIA sort illico presto, une ballade dédiée au « Libérateur », le Colonel 4 étoiles
Mamadou DOUMBIA. La chanson vante le courage, la bravoure et la témérité du jeune Colonel, qui a pris l’initiative de mettre fin au régime autocratique du Professeur CONDÉ, trahissant les Guinéens en violant la constitution, pour se représenter à un troisième mandat.
Et le 3ème titre MIDJOMBÉTÉ (je veux t’épouser) est le plus suivi sur YouTube.
King DIA, un mordu du chanteur Mozambicain Diamond PLATNUMZ et de son compatriote l’artiste Saifond BALDÉ, rebelote encore en 2022, avec un nouveau single: TROMPEUR et AL DJANA REWBE (la fille du paradis), dont le clip bien soigné cartonne dans les réseaux sociaux.
King DIA, s’inscrit dans un registre de genre et de mélange entre l’Afrobeat et les sonorités folkloriques Africaines, à la Davido.
Son imprésario compte quinze chansons à son actif.
Influencé par ses idoles, King DIA ou KD pour les intimes, n’a jamais baigné ou grandi dans un environnement musical ou d’artistes.
Mais il a été certes, bercé très tôt comme la plupart des jeunes de son âge, par les chansons du groupe Kassav, le reggae d’alpha BLONDY, le rap underground, Positive Black Soul(PBS) et Daara J du Sénégal, la rumba congolaise, le coupé décalé et le rythme Mamaya de son terroir la Guinée, pour ne citer que ceux-là.
《J’aime naturellement la musique depuis ma tendre enfance. J’écoute du tout》.
Autodidacte, KD est entrain de tracer sa propre voie, par le style de ses compositions à l’eau de rose et ses mélodies langoureuses à la Bollywood (cinéma Indien), le tout accompagné de sa voix envoûtante et captivante de rossignol africain.
Les débuts n’ont pas du tout été facile pour ce ‘Poulho Pur Sang’, qui joint l’utile à l’agréable dans ce nouveau millénaire compliqué par les crises sociales et conflits internationaux, pour pouvoir se frayer un chemin dans ce milieu très compliqué et ingrat du Show-Biz.
À cet effet, deux clips ont vu le jour grâce à son entregence et sa détermination à aller jusqu’au bout, malgré les obstacles.
Ne bénéficiant d’aucun soutien financier, ni de producteur ou de sponsor, il s’auto-produit avec ses propres économies tirées de son salon de coiffure sis à Derkle (Dakar).
《Je n’ai pas encore de producteur, je me débrouille pour financer la production de mes oeuvres》, rappelle t-il. Avant d’ajouter avec amertume:
《Ce n’est pas du tout évident, la production d’un single de qualité coûte chère, et les clips n’en parlons même pas》.
Mais 2023 sera sans nul doute pour lui, l’année de la percée.Car elle annonce la sortie d’un album, puis une série de concerts dans certaines villes et régions du Sénégal, chez lui en Guinée et pourquoi pas en Afrique et le reste du monde.
Malick Bah