On se souvient tous de l’empressement chez Elon Musk sur son réseau social Twitter du membre de la Société SI VILE Sénégalaise le Doyen Alioune Tine au mois de Mars 2023, après la déclaration d’intention d’un de nos camarades jeunes à savoir Amadou NIANG, de la Cojer de Dakar.
Juste pour rappel, notre camarade Amadou NIANG, lors d’un rassemblement des jeunes du Parti au siège national de l’Alliance Pour la République Yaakaar en mars 2023, avait tenu le propos selon lequel : «On surveille ce qui se passe du terrain d’ACAPES (Parcelles Assainies lors d’un meeting de YAW), si vous saccagez des biens publics, nous allons répondre de la même sorte en brûlant la maison d’Ousmane Sonko à la Cité Keur GORGUI…».
Le Doyen Alioune Tine avait dit être «choqué» par ce propos, interpellait publiquement le Procureur de la république sur le réseau social Twitter afin qu’il puisse s’auto-saisir du propos de notre camarade Amadou NIANG.
Y’a quelques jours de cela, suite aux affrontements entre les Forces de défense et de Sécurité et les jeunes de Ngor, on a brûlé le domicile de l’honorable député Farba NGOM.
Qu’a fait le Doyen Alioune Tine ?
Rien du tout ! Certainement se réjouir du malheur de l’un des fidèles lieutenants du Président de la république en cachette !
Nous n’avons pas jusqu’à présent entendu le Doyen Alioune Tine réagir pour condamner cet acte doublement ignoble que les propos de notre camarade Amadou NIANG, qui s’est juste limité à une déclaration d’intention.
Le Doyen Tine nous a habitué à traiter tout le temps la justice de manquer d’indépendance et d’impartialité mais force est de constater que ce membre de la SOCIÉTÉ SI VILE n’est pas impartial et réagit qu’en fonction de ses intérêts politiques.
Pas plus que ce lundi sur la Tfm, il s’est encore illustré d’une manière irresponsable suite à l’appel au dialogue politique lancé par le Chef de l’Etat à l’endroit de toutes les forces vives de la Nation. J’ai été surpris de l’entendre dire que si les citoyens concernés ne sont pas libérés, l’opposition ne serait pas à la table du dialogue politique ! Vous devez être au juste milieu entre le Pouvoir et l’Opposition pour réguler et arbitrer ! Maintenant c’est clair, vous n’êtes plus un membre de la Société civile, par contre vous êtes un membre de l’axe du mal et qui refuse de l’assumer. Il est temps qu’on enlève le qualificatif Doyen et mettre le VERSATILE Alioune Tine !
Il est bon de rappeler à certains que notre pays à chaque étape de son histoire a amélioré son système démocratique et l’a consolidé. Il n’y a jamais eu de recul démocratique dans l’histoire politique du Sénégal 🇸🇳. Depuis ses début le processus démocratique connaît des avancés, des progrès. Le Sénégal est né avec la démocratie contrairement à la France 🇫🇷, qui a été un régime autoritaire et qui a connu des révolutions.
Depuis l’indépendance, le Sénégal 🇸🇳 a toujours organisé des élections présidentielles sans rupture.
C’est le Président Macky Sall qui a l’obligation d’organiser des élections raison pour laquelle il a appelé l’opposition politique à dialoguer. C’est lui qui est le seul et unique responsable. C’est la raison pour laquelle il désire dialoguer avec toutes les forces vives de la Nation avant de décider parce que in fine c’est lui à qui on a demandé de décider.
Le Président Macky Sall est disposé à dialoguer avec toutes les forces vives mais il ne peut pas leur imposer le dialogue. Le dialogue a toujours constitué un marqueur dans la gouvernance de Macky Sall. On se rappelle du parrainage lors de la dernière présidentielle, fixé au taux de 1% mais arrivé à l’Assemblée nationale le dialogue politique entre parlementaires a fait qu’on a baissé le seuil jusqu’à 0,8%.
Le consensus est privilégié dans le processus décisionnel d’une démocratie mais il n’est pas la règle en matière de décisions.
Par contre il est souhaitable que la règle de la majorité soit précédée d’un dialogue. Dans toutes les grandes démocraties du monde, une majorité est faite pour décider après concertations.
Le dialogue c’est très bien mais il ne règle pas tous les problèmes.
Pour rappel en 1992 après le dialogue politique, nous avions eu le Code électoral consensuel mais après l’élection présidentielle de 1993, on a connu une crise électorale qui a débouché sur l’assassinat d’un juge constitutionnel malgré le dialogue et le consensus de 1992.
En 2007, on instauré la CENA mais malgré tout cela, il y’avait une contestation de l’élection présidentielle suivi d’un boycott des législatives. Donc il peut y avoir de dialogue et les choses ne marchent pas mais le plus important c’est de garder le principe de dialoguer si les acteurs sont disposés, on dialogue et après on déroule, on assume la responsabilité gouvernementale.
Matar GUEYE, COJER DE DAKAR