Le ministre de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique, Alioune Ndoye, a invité lundi la communauté internationale à ‘’prendre des mesures ambitieuses et urgentes’’ pour soutenir les pays les plus vulnérables dans leurs efforts d’adaptation aux conséquences dommageables du changement climatique.
‘’Dans ce contexte, la prise de mesures ambitieuses et urgentes s’impose à la communauté internationale pour soutenir les pays les plus vulnérables dans leurs efforts d’adaptation aux conséquences dommageables du changement climatique’’, a-t-il déclaré à l’ouverture d’un atelier régional et stratégique du Fonds pour l’environnement mondial (FEM) pour les pays les moins avancés (PMA) en Afrique francophone.
Alioune Ndoye préconise un renforcement du soutien financier à l’adaptation des pays les plus vulnérables à la multiplication des vagues de chaleur, de sécheresse, des inondations et des menaces sur les végétaux et les animaux.
‘’Il n’est point besoin de rappeler que le soutien à l’adaptation doit être renforcé, avec un accent particulier sur les subventions additionnelles à l’aide publique au développement et des conditions d’accès simplifiées et adaptées à la capacité institutionnelle des pays concernés’’, a-t-il dit.
M. Ndoye note que la plupart des PMA peinent à accéder aux financements et ne disposent pas des capacités institutionnelles nécessaires pour mettre en œuvre les politiques et programmes d’adaptation requis pour améliorer leur résilience climatique.
‘’C’est pourquoi il est plus que jamais important d’orienter nos politiques de développement vers une croissance résiliente aux changements climatiques, en intégrant notamment l’adaptation dans la planification des politiques de développement durable’’, a-t-il souligné.
Alioune Ndoye s’est réjoui de ‘’l’augmentation du financement mobilisé dans le cadre du huitième cycle de reconstitution des ressources du FEM et de la stratégie d’adaptation qui a permis, entre autres, un doublement de l’allocation des pays au titre du fonds des PMA’’.
Il a salué aussi les efforts considérables déployés depuis plusieurs années par le Fonds pour l’environnement mondial qui, à travers le fonds des PMA qu’il administre, permet à des pays comme le Sénégal de mettre en œuvre des projets structurants, dont les résultats ont beaucoup contribué à la résilience des populations et des écosystèmes.
La spécialiste principale de l’environnement du FEM et gestionnaire des fonds pour les pays les moins avancés, Chizuru Aoki, a promis d’aider à faciliter l’accès aux financements pour les pays bénéficiaires.