Malgré l’affectation du chef du bureau des Domaines le « Collectif des victimes de Daouda Diallo » et le Collectif « NE TRAHISSEZ PAS BEYDI SEYE », de concert avec d’autres organisations de la localité intensifient la lutte pour l’aboutissement de la plainte déposée à l’OFNAC, l’annulation des attributions en cours sur le lotissement de Ndiarème Limamoulaye plus connu sous le nom « Beydi Sèye », l’audit du PUD (Plan d’Urbanisme Détaillé) comparativement au plan d’aménagement concerté et élaboré avec les populations. Ainsi,ils viennent de lancer un cri de cœur:
« Comme vous le savez, en 2018 la Mairie de Ndiarème Limamoulaye avait procédé à un lotissement et attribué des parcelles à travers des délibérations signées par le Maire feu Beydi Sèye et approuvées par le sous-préfet de Guédiawaye, le représentant de l ‘État. Malheureusement, les bénéficiaires ne pouvaient construire leurs parcelles car l’assiette aménagée se trouvait dans le Périmètre de reboisement soumis à un déclassement » préalable.
Et ils poursuivent leur argumentaire: »
« Le grand ouf de soulagement né du Décret 2021-701 du 4 Juin portant déclassement de la bande des filaos de Guédiawaye a très vite cédé la place à la déception et l’angoisse au niveau des populations qui voient, depuis un certain temps, leurs parcelles réaffectées en catimini avec un procédé digne d’un véritable braquage .
Même situation à la Cité Ndiobéne dont la régularisation ordonnée par M. le Président de la République Macky Sall enregistre, aujourd’hui, des pères de familles sont exclues de cette mesure par le receveur de Daouda Diallo. Comble de l’ignominie : wakhinane nimzath qui avait déjà attribué la seule portion de terre qui lui restait à vu son aménagement annulé par le Receveur des Domaines et Omar Sow qui veulent profiter du recasement des impactes de Gadaye pour extrapoler.
Pendant ce même temps, des organisations de la société civile, dignitaires religieux, Imams, délégués de quartier, acteurs communautaires de la jeunesse , « Bajaanu Gokh » , artisans , regroupés dans un collectif appelé « TAKHAW TÉMM Aar Sunu Gokh » s’organisent pour mener le combat . Ils condamnent les trahisons et se mobilisent contre le dévoiement du plan d’aménagement du littoral (devenu, aujourd’hui, le PUD). »
C’est pour dire que le feu couve à Guédiawaye. En perspectives, les victimes du receveur Daouda Diallo, d’annoncer : »Des concertations sont en cours pour déclencher une lutte susceptible de mettre un terme au braquage foncier et restaurer la respectabilité de Guédiewaye ».