Cette centrale thermique à cycle combiné de 120 MW, située à Malicounda, à 85 kilomètres de Dakar, est destinée à produire au moins 956 GWh par an.
Conçue pour fonctionner initialement au fioul, elle devrait être convertie au gaz naturel lorsqu’il sera disponible dans des gisements locaux. L’électricité produite sera vendue dans le cadre d’un contrat d’achat d’électricité (PPA) de 20 ans et intégrée au réseau dans une sous-station de distribution déjà construite. Les partenaires d’Africa50 sont Melec PowerGen (MPG) et la société publique, Senelec.
🔴 Impact sur le développement
La centrale devrait accroître la capacité de production d’électricité du Sénégal d’environ 17 %, tandis que les coûts diminueront d’environ 14 %.
Si les consommateurs profitent de ces économies, les tarifs pourraient baisser de 3 à 7 %, permettant une augmentation du PIB national de 1 à 3 %.
Environ 150 emplois devraient être créés pendant la phase de construction.
L’énergie supplémentaire devrait accroître la production nationale, ce qui pourrait se traduire à long terme par la création de 76 000 emplois.
🔴 Environnement
La centrale devrait aider à satisfaire les charges de base, ce qui facilitera l’intégration de l’électricité renouvelable intermittente dans le réseau du pays.
Ce type de centrale à cycle combiné produit davantage d’électricité plus efficacement (jusqu’à 55 %) avec des émissions plus faibles que les anciennes centrales à cycle ouvert actuelles, qui dissipent 67 % de l’énergie sous forme de déchets. Les émissions devraient être inférieures aux recommandations de la SFI.
Une fois convertie au gaz, la centrale s’inscrira dans la politique sénégalaise de remplacement du diesel.