Alors que le bilan provisoire fait état de plus de 2 600 morts après les séismes qui ont touché la Syrie et la Turquie, la communauté internationale a rapidement réagi, à la demande notamment des pays endeuillés. « La Syrie appelle les États membres de l’ONU (…) le Comité international de la Croix-Rouge et d’autres groupes humanitaires (…) à soutenir les efforts du gouvernement syrien pour faire face au séisme dévastateur », a déclaré le ministère syrien des Affaires étrangères dans un communiqué.
L’Union européenne (UE) a activé son « mécanisme de protection civile » et des équipes issus de dix États membres ont été « rapidement mobilisées » avec des troupes roumaine et néerlandaise déjà sur place. La Grèce, de son côté, a promis de « mettre à dispositions toutes ses forces » pour aider la Turquie. Athènes, qui entretient des relations orageuses avec son voisin et rival régional, avait déjà annoncé l’envoi d’une vingtaine de pompiers et d’aide humanitaire.
Solidarité internationale
Autre pays européen en proie aux tensions diplomatiques avec Ankara, la Suède a assuré par la voix de son Premier ministre Ulf Kristersson qu’« en tant que partenaire de la Turquie et en charge de la présidence de l’UE », elle était « prête à offrir (son) soutien ». De son côté, l’ONU a déjà déployé des équipages sur place, selon son secrétaire général Antonio Guterres : « Nos équipes sont sur le terrain pour évaluer les besoins et fournir une assistance ».