Le rapeur NITT-DOFF, un des « talibés » de Ousmane SONKO dont le séjour carcéral ne peut échapper à l’évidence, cherche pitoyablement à recouvrir sa liberté en essayant de souiller le juge Déme, un brillant magistrat, un orfèvre des sciences juridiques qui pourtant, a historiquement cessé ses fonctions il y’a de cela un peu près de cinq ans.
Alors comment peut-on justifier le délit d’outrage à magistrat à l’endroit de quelqu’un qui n’est plus en service dans l’institution judiciaire ?
C’est encore là une des preuves irréfutables des cours d’initiation au mensonge, à la manipulation et à la victimisation délivrés malencontreusement par l’école du parti Pastef. Aucun de ses militants n’est épargné de ce syndrome. Un homme, un vrai, s’assume. D’autant plus que les âneries contenues dans le live en question ne sont pas un secret de polichinelle.
Mais il serait intéressant de se demander qu’est-ce que le fou rapeur reprocherait au juge Déme ?
Interpellé sur la question des fameux audios par une chaîne de télévision de la place, le juge Déme dit ce qui suit: » Je n’ai pas écouté les audios et je ne compte pas le faire. Je m’en fie aux informations officielles « .Voilà une posture responsable, républicaine et honorable pour quelqu’un qui se rappelle de la recommandation d’Allah, lorsque le seigneur nous demande de toujours procéder à des vérifications quand on nous apporte des nouvelles.
Qu’est-ce qui a donc poussé Nitt-doff de penser au juge Déme lorsque devant les enquêteurs de la section de recherche, il était impuissant de se tirer d’affaire sur le délit d’outrage à magistrat ? Est-ce une réponse dictée par ses conseils ?
En tout état de cause, cela ne fait l’ombre d’aucun doute que le juge Déme a toujours été une cible d’attaque de Pastef et ses ramassis depuis qu’il a refusé de faire pacte allégeance à leur leader. Mais qu’ils se le tiennent pour dit: Le juge Déme ne cédera ni aux menaces, ni aux pressions, ni aux insultes. La vérité sera dite partout où besoin sera. N’en déplaise aux hableurs !
Je terminerai par dire aux possédés d’Ousmane SONKO que la politique est une affaire de gentlemen. Le discours virulent à l’endroit de tout avis désapprobateur ne participe ni à la massification ni à l’adhésion de militants d’âges avancés.
Adama KANE