C’est un vrai drame qui est en train de se jouer à la cité SCI DAROU SALAM de Tivaouane Peulh. La banque de l’habitat du Sénégal menace de saisir plus de 47 maisons suite à une hypothèque du promoteur, ce que ces derniers dénoncent. Mais le promoteur a réagi et a apporté les assurances qu’aucune saisie ne peut être faite sur leurs propriétés qui ne sont pas dans la superficie sous hypothèque.
Plus d’une quarantaine de familles sont menacées d’expropriation par la Banque de L’habitat du Sénégal, qui réclame un droit de propriété sur le titre foncier qui accueille leurs maisons. En effet, ces propriétaires avaient reçu, il y a quelques semaines des commandements de saisies envoyés par la BHS et qui concernent 47 maisons. A l’origine de cette situation, une hypothèque faite auprès de la banque sur une superficie de 15 ha qui abrite la cité. Une transaction faite par le promoteur à l’insu des acquéreurs, lorsque ces maisons ont été acquises depuis 2009.
Le collectif des propriétaires de maisons de la cité Darou Salam dans la commune de Tivaouane -Peul, s’est réuni, ce week-end, pour dénoncer le harcèlement de la Banque de l’Habitat du Sénégal (BHS) qui a envoyé un commandement valant saisie immobilière. Mais pour eux, il s’agit d’une injustice et qu’ils ne doivent pas payer les déboires financiers d’un promoteur après avoir acquis en bonne et due forme leurs propriétés. « Le promoteur Saliou Youssou Dione a hypothéqué, le titre foncier 2858/R consistant en un terrain de 15 hectares et 47 lots de maisons, à l’insu des propriétaires qui ont entièrement versé les prix d’acquisition des maisons. Ces derniers ont reçu des attestations de propriété, des mains levées, des droits réels et même des titres fonciers. Tous les actes ont été encadrés par le cabinet du notaire Mamadou Dieng Tanor Ndiaye », déclare Ibrahima Wone, porte-parole du collectif.
Selon eux, le, le promoteur immobilier a contourné le notaire pour lever des fonds à la Bhs, à hauteur de 222 millions, en hypothéquant le titre foncier des habitants de la cité Darou Salam.
Pour faire respecter leurs droits, ces propriétaires annoncent une plainte contre la société immobilière. « Nous allons porter plainte et ils vont répondre du délit d’escroquerie. L’Etat doit les interdire d’exercer, le métier de promoteur immobilier. … vocifère porte-parole du collectif.