Je vous adresse cette lettre afin d’exprimer ma profonde préoccupation au sujet du maintien en détention de Pape Alé Niang. Etant donné que les risques sanitaires sont aggravés par sa grève de la faim, je vous demande, par votre mansuétude, de lui accorder la liberté avant que l’irréparable ne se produise.
Sa femme, ses enfants et sa famille ont besoin de lui tout comme les Sénégalais épris de paix et de justice. Au nom des relations qui existent entre nous, au nom des relations qui existent entre PAN et vous, au nom des Sénégalais qui souhaitent voir PAN arrêter sa diète, reprendre son travail et se mettre au service de la patrie, je sollicite votre magnanimité pour qu’il hume à nouveau l’air de la liberté.
En vous demandant de libérer PAN, je ne vous pousse pas à violer le principe de la séparation des pouvoirs. Mais puisque vous êtes le patron de la Justice, vous pouvez agir favorablement à travers le ministre de la Justice, chef du Parquet, pour que PAN recouvre la liberté. La Nation vous en revaudra !