Finalement on se perd dans les calculs de l’accusatrice d’Ousmane Sonko. Si son arrivée au tribunal a été particulièrement remarquée, c’est en partie dû à sa robe rouge écarlate moulée à plusieurs crans, pour offrir des formes généreuses loin de la désolation et de la victimisation.
On aurait plutôt parlé de volupté ou de félicité. En tout cas d’assez de mystère, pour nos éloigner définitivement de la tourmente d’une femme violée que rencontrent les victimes, en général.
Que cherchait réellement Adji Sarr, en arborant une tenue aussi provocatrice, aussi sexy au Palais de justice ? Était-ce une idée de Gabi, son petit chaperon ? A quelles fins ? Quelles sont exactement les vraies relations entre les deux femmes ?
Ne laissons pas notre imagination gouverner. Nous le saurons probablement dans les tout prochains jours. Mais de plus en plus, cette histoire n’ira pas sans nous rappeler celle de Mata Hari, une danseuse et courtisane néerlandaise morte exécutée en 1917, pour espionnage pendant la Première Guerre mondiale