Le Conseil national de lutte contre le Sida (CNLS) organise à Saly Portudal un atelier de plaidoyer et de sensibilisation des acteurs gouvernementaux sur les services de VIH liés aux droits humains.
Cet atelier regroupe depuis ce lundi des acteurs de la justice, de la santé, de la police, des membres de société civile et des associations des personnes vivant avec le Vih (VVHI).
Cette rencontre ‘’offre l’opportunité de partager les priorités de la stratégie nationale contre le Sida mais aussi d’en discuter les enjeux et défis notamment dans le cadre de la promotion des droits des personnes les plus vulnérables’’, a dit la secrétaire exécutive du CNLS, Safiètou Thiam.
Elle s’exprimait à l’ouverture de l’atelier organisé en collaboration avec les ministères de la Justice et de l’Intérieur.
Des magistrats du ressort de la Cour d’appel de Saint-Louis, des commissaires de police, des responsables d’Associations de personnes vivant avec le VHI, prennent part à cette rencontre de deux jours.
Selon Mme Thiam, il s’agira pour les participants de construire une dynamique de riposte au VIH et de protection du droit à la santé pour tous.
‘’Pour une maîtrise de la dynamique de la pandémie, il persiste des inégalités que nous devons réduire, lutter contre la stigmatisation et les discriminations et créer un environnement favorable à la réduction des nouvelles infections à VIH’’, a expliqué Mme Thiam.
Cela passe par le respect de la dignité humaine, de la vie privée, du consentement libre et éclairé des personnes, de la confidentialité, a-t-elle ajouté, informe APS.
Présidant la cérémonie d’ouverture, le Directeur adjoint des Droits humains au ministère de la Justice, Adama Ndiaye a souligné la volonté des pouvoirs publics d’arriver non seulement à “l’éradication de l’épidémie du SIDA d’ici 2030”, mais aussi d’œuvrer pour ‘’la promotion et la protection des droits des personnes vivant avec le VIH’’.
Le Commissaire central de Matam a dit toute la disponibilité du ministère de l’Intérieur à accompagner le CNLS. ‘’C’est un thème que l’on ne saurait traiter sans le ministère de l’Intérieur notamment la Police’’, a-t-il dit.