Depuis la rentrée des classes, le geste se répète partout. La directrice de l’Alphabétisation et des langues nationales, Ndèye Name Diouf, a procédé à une remise de matériels scolaires aux élèves de Fatick. Cette année, plus de deux millions de F Cfa ont été décaissés par la directrice de l’Alphabétisation et des langues nationales pour l’achat de fournitures scolaires offerts aux élèves des communes de Fatick et de Niakhar, plus précisément dans le village de Mbafaye.
Lors de la cérémonie, cette responsable politique de la Coalition Bby à Fatick a magnifié les différentes réalisations du Président Macky Sall et tiré sur l’opposition. «Nous ne pouvons que nous alarmer de constater qu’au moment où d’énormes efforts sont déployés par le chef de l’Etat pour optimiser les performances socio-économiques de notre pays, d’autres citoyens irresponsables s’évertuent à le déstabiliser. L’opposition reste insensible et prête à semer le désordre. Une situation qu’on n’acceptera pas et nous y ferons face pour faire régner la paix», déclare-t-elle.
Poursuivant, la directrice de l’Alphabétisation souligne : «Nous, on ne parle pas de 3e mandat, mais de 2e quinquennat, et si Macky Sall le souhaite, nous sommes tous prêts à l’accompagner, parce qu’il a beaucoup fait et continue toujours ses bonnes actions pour l’émergence du Sénégal. En plus, le Sénégal doit rester entre de bonnes mains au vu de la situation géopolitique.»
Commentant l’arrestation de Pape Alé Niang, qui suscite beaucoup de débats, la responsable apériste souligne : «Vous savez, l’Armée reste la Grande muette, du coup, des dossiers classés Secret Défense ne doivent pas être divulgués. Certes Pape Alé Niang reste un frère, mais le Sénégal nous appartient à nous tous. De ce fait, le respect de nos institutions doit être de mise. Il a commis une erreur et nous laissons la Justice faire son travail.»
Elle enchaîne : «Aujourd’hui, même si c’était moi, et malgré ma proximité avec Macky Sall, j’aurais été arrêtée.
Maintenant, on comprend la solidarité des journalistes et je pense qu’il n’y a rien de plus normal.»
« Le Quotidien »