La notion de « soutoura » tend de plus en plus à disparaitre de la société sénégalaise. Désormais avec WhatsApp,Facebook, Instagram et Tik tok,tout est exposé sur la place publique. Plus d’intimité, plus de vie privée. Avons-nous décidé de vivre comme des animaux, s’interroge Senegal7 dans une note lue sur « Sud » ?
En effet l’usage de ces réseaux sociaux est sujet à moult interrogations. La prolifération de ces moyens de communication est telle qu’il n’ya presque plus de vie privée. Des gens filmés à leur insu sont exposés sur Internet. Ils sont souvent dans des positions délicates. Avec ces « réseaux sociaux », c’est parfois la course aux nouvelles.
Les statuts WhatsApp ont supplanté les nécrologies dans les journaux ou autres moyens de communications autrefois utilisés pour annoncer la disparition d’un proche. Il n’est pas rare de voir qu’après un décès, l’image d’une personne soit partagée
Un autocollant avec des larmes postées là-dessus. Il ya également le fait des morts qui reviennent en vie. Par le pire des manières. Avec Tik Tok surtout, c’est la course aux vidéos des personnes disparues. Tout son vécu est publié sans censure. La sacralité n’est plus dans les cimetières. En effet la communion avec les morts est filmée, exposée et partagée sur les réseaux sociaux.
Ces « outils de communication » ont renforcé le « m’as-tu vu ».Tout est sur la place publique.(…).Les règlements de compte sont monnaie courante au niveau de ces « réseaux sociaux ».A la limite, ces moyens de communication instantanés n’épargnent aucun domaine de la vie et l’intimité n’existe presque plus dans la société sénégalaise. Si l’on n’y prend pas garde, on s’achemine vers la fin de la vie privée.