L’étude sur la rentabilité des chaines de valeur horticoles a été restituée hier au ministère de l’Agriculture et de l’Équipement rural sis à la sphère ministérielle Ousmane Tanor Dieng de Diamniadio. Selon cette dernière, commanditée par le Piesan (Programme d’intensification éco-soutenable de l’agriculture dans les Niayes), les productions et les exportations horticoles sont en constante hausse. Malheureusement, des contraintes et problèmes frappent le secteur.
Le secteur de l’horticulture, malgré la hausse des productions et des exportations, souffre d’un certain nombre de contraintes. C’est la révélation faite par l’étude commanditée par le Programme d’intensification éco-soutenable de l’agriculture dans les Niayes (Piesan) et dont la cérémonie de restitution s’est tenue hier au ministère de l’Agriculture et de l’Équipement rural sis à Diamniadio, à la sphère ministérielle Ousmane Tanor Dieng. Il y a, parmi les difficultés identifiées, le manque d’infrastructures destinées à la conversation et au stockage. Mais aussi la faible maitrise des bonnes pratiques agricoles et des méthodes intelligentes de cultures.
De son côté, le docteur Macoumba Diouf, Directeur de l’Horticulture, en même temps Président du Comité technique du Piesan, a souligné que ‘’les études aident à éclairer les choix stratégiques, à orienter les activités et actions du projet, et à mieux définir les cibles. Ces études permettent de faire un état des lieux, mais surtout d’identifier les contraintes et limites à la promotion de ces filières horticoles’’.
C’est ainsi que l’étude a formulé des recommandations qui tournent autour de nombreux axes stratégiques. Cela, pour un meilleur développement des chaines de valeur. Ainsi, l’étude recommande un approvisionnement régulier en semences de qualité destinées aux filières ciblées par le Piesan. Il s’agit de l’oignon, de la pomme de terre, du chou, de la carotte et de la mangue.
Aussi, pour l’amélioration des rendements, l’étude prône un renforcement de capacités des producteurs sur la planification de leurs productions et sur les bonnes pratiques agricoles. Mais aussi l’amélioration des infrastructures de conservation et de stockage. Sans oublier de recommander, dans le domaine de la commercialisation des produits, le soutien renforcé aux initiatives de ventes groupées. Ce qui a fait dire au directeur de l’Horticulture que ‘’le plus important, c’est que les contraintes ont été identifiées de manière quasi exhaustive. Et comme on le dit, un problème connu est un problème à moitié résolu’’.
Avant de poursuivre : ‘’Le Piesan a des moyens pour accompagner les organisations d’horticulteurs à travers les sous-projets qu’il finance autour de trois à cinq millions de francs CFA et un plus par sous-projet pour des groupements. Justement, ces financements seront ciblés sur les problématiques identifiées.’’
Par conséquent, a souligné le docteur Macoumba Diouf, les producteurs soumettront des projets et la sélection accordera la priorité aux projets dont l’orientation est de satisfaire les contraintes qui ont été identifiées dans le cadre de l’étude.