Le fruit sauvage du « Madd » qui apparaît au Sénégal entre fin avril et début mai est très prisé par les populations. Provenant de la Casamance, ce fruit contient de la vitamine C, B1, B2 et B6 Mais de par une mauvaise utilisation il peut être dangereux pour la santé.
Le Saba senegalensis plus connu sous le nom de Madd, utilisé pour la plupart par les femmes convient des bienfaits sur la santé nous ont indiqué les experts de ce domaine. Mais avec les mélanges de sel, sucre, citron, piment et d’autres ingrédients dont on ignore, on note des dangers qui fragilisent la santé tels que la réduction des minéraux. Assane Niang, un nutritionniste, indique que le Saba senegalensis pousse le plus dans les zones qui inonde et est riche en vitamine C, B1, B2, B6, en calcium, phosphore et en magnésium. Très riche en fibres, il facilite la digestion, mais les constitutions et les mélanges peuvent causer des irritations, des problèmes gastriques et des complications au niveau de l’estomac. Ainsi, il conseille au consommateur de diminuer les doses, si possible de le manger sans sucre pour renforcer davantage les minéraux.
L’assaisonnement peut parfois être dangereux pour la santé, alerte Djibril Samb, nutritionniste de son état qui indique que le cuiseur à haute température avec l’ajout du sel, sucre ou du piment n’est pas recommandé pour conserver les vitamines et minéraux. Si le sucre ajouté n’est pas limité le fruit sera à index glycémique élevé et deviendra problématique pour les personnes gastriques, en
Surcharge pondérale et/ou Diabétiques, met-il en garde». Le Saba senegalensis est un fruit avec beaucoup de vertus car très riche en vitamine C en calcium, magnésium et phosphore ce qui permet de renforcer le système immunitaire et de soulager les problèmes ostéoarticulaires. Et pour cela, il faut le consommer naturellement sans ou avec du sucre modéré et entre les repas sous forme de collation, a recommandé le nutritionniste, renchérit, Djibril Samb.
Par ailleurs, les vendeuses trouvées dans les ruelles et marchés de Dakar indiquent qu’elles éprouvent beaucoup de difficulté pour s’en procurer même s’ils n’ignorent pas la rentabilité. Trouvée au marché HLM devant sa table, une vendeuse du nom de Kadia déplore la cherté du fruit. « On achète le sac à 20 000 francs au marché Sandika pour le revendre en des tas de 100, 1 000 et de 2 000 francs. Mais n’empêche on se frotte bien les bien car les clients viennent en masse.
Sur place l’on remarque la présence d’une jeune dame, tasse de confiture à base de madd à la main, se laisse-t-elle entendre, «le goût de ce fruit est savoureux, j’achète presque chaque jour le pot de 500 f. Je suis devenu accro et ne peut rester une journée sans déguster bien que l’on craint des effets néfastes sur notre santé». Selon toujours la clientèle, la vente de ce fruit doit être effectuée et modernisée pour une bonne distribution. Il doit y avoir la mise en place d’une entreprise pour mieux veiller à l’hygiène au lieu de libérer le marché à tous et la vente de partout alors qu’on a aucune idée des produits utilisés pour le mixage, déplore-t-elle.
ASTOU MALL« REWMI »