Encore une fois, je pleure la jeunesse de mon pays. Les études semblent n’être jamais liées à l’éthique et la déontologie et ont l’air manifeste de ne plus enseigner le savoirdire la vérité et le comportement de l’homme honnête ; comme pour dire dans un moins que parfait, pourquoi certains de cette jeune génération prennent ils la tricherie comme locomotive de leur réussite et trophées ?
Lorsqu’une si grande interrogation est émise, c’est parce qu’un exemple est sorti des plus prestigieuses thurnes du savoir. Une triste histoire née dans l’ombre de la convoitise et de la hantise vers l’accès rapide au sommet des biens servis aux premiers arrivés. « Tous les envahisseurs et tous les ravageurs, tous ces tigres, les Huns, les Scythes et les Daces, n’étaient que des toutous auprès de mes audaces ; Je bondis hors du cercle et brisai le compas. Je nommai le cochon par son nom ; pourquoi pas ? » nous disait Victor Hugo dans Les Contemplations, « Réponse à un acte d’accusation ». Oui c’est bien une réponse mon cher ami parle-ment air. Faudrait-il rappeler à monsieur va-leurs (c’est le mot juste car il compte partir avec leurs patrimoines) que madame la Professeure Amsatou Sow Sidibé est un mastodonte de la classe des Juges Kéba Mbaye qui fut à la fois un juge, un juriste et un Professeur, du professeur Cheikh Anta Diop le plus grand savant du 21ème siècle et de Obenga Théophile. Juge s’agissant de Mr Mbaye, a été son statut professionnel pour lequel il s’est investi et s’est fait connaître. Il fait partie des bâtisseurs de l’institution judiciaire au Sénégal et son nom reste à jamais attaché au statut de la magistrature.
Heureusement pour l’histoire, le cochon n’est pas passé par là ! la duchesse de la faculté de droit de l’université Cheikh Anta Diop ne peut être salie par celui qui a besoin de la boue pour faire sa toilette. Amsatou Sow Sidibé est une professeure de droit, agrégée des Universités. Elle a été ministre conseillère auprès du président Macky Sall chargé des Droits humains et de la Paix avant de démissionner pour des raisons de patriotisme. Née le 14 octobre 1953 à Dakar, elle est une universitaire et une femme politique sénégalaise.
Première femme sénégalaise agrégée en sciences juridiques et politiques, elle est femme de paix et de dialogue selon le témoignage de tous ses pairs.
Son leadership avéré a fait d’elle la première femme candidate à l’élection présidentielle au Sénégal
en 2012. Toujours première femme membre de lObservatoire national des élections (ONEL) à l’époque du président Abdou Diouf. Elle est professeur agrégée titulaire de la chaire de Droit privé à l
Université Cheikh Anta Diop de Dakar (2003). Membre actif
de la société civile pendant plusieurs années. Cest en 2010 qu
elle fait véritablement
son entrée en politique en créant son propre parti politique Convergence des acteurs pour la Défense des Valeurs Républicaines (CAR LENEEN). Écrivaine avec ses œuvres « LE PLURALISME JURIDIQUE EN AFRIQUE,
l’exemple du droit successoral sénégalais » qui fut sa thèse de doctorat d’état en droit soutenue en 1987 à l’université de Paris II Panthéon Sorbonne.
Une thèse qui a reçu,le prix de l’université de Paris II Panthéon Sorbonne, publiée à la librairie générale
de droit et de jurisprudence (LGDJ) qui est l’une des plus importantes librairies de France en 1991, et qui a remporté le prix de la meilleure thèse. Le contenu nous renseigne qu’en Afrique et particulièrement au Sénégal, nous avons plusieurs systèmes de droits : le droit moderne qui est inspiré du doit français, le droit musulman qui est inspiré de la Charia Islamique et le droit coutumier ou traditionnel qui est hérité de nos
traditions. Qui peut apprendre le droit à la « Reine Louise 14 Sow Sidibé », certainement pas le cochon !
Le livre « DROIT CIVIL, droit sénégalais, introduction à l’étude du droit, état des personnes, famille » est en réalité, spécialement la matière que notre éminente professeure a enseigné à l’université pendant près de 40 ans. Cette matière permet aux étudiants de savoir les deux grands types de droits : le droit objectif et le droit
subjectif entre autres règles de droit générales à l’intérieur de ce document précieux pour tout le monde. Monsieur de l’enclos aurait dû être votre étudiant, il n’en serait
jamais arrivé à commettre ce triple délit qui est de voler, voiler la vérité et vouloir
salir l’honneur d’une des plus respectables femmes figures politiques du Sénégal.
Madame la professeure est notre joyau, à nous qu’elle a choyé, aidé et enseigné. Elle
est pour nous Sénégalaise et sénégalais ce qu’est Bertha Von Suttner à l’Autriche et
qui fut la première femme à obtenir le Prix Nobel de la paix dans le monde. Madame
la professeure est plus que pour toutes les générations d’apprenants en droit, ce qu’est
Simone De Beauvoir pour les générations françaises adeptes du féminisme libertaire
et intersectionnel.
Chez nous, nous la regardons avec les mêmes yeux je l’ai dit plus haut, tel feu le Juge
Kéba Mbaye qui a occupé durant sa vie, les fonctions judiciaires les plus prestigieuses comme celle de Premier Président honoraire de la Cour suprême du
Sénégal. Dans ce cadre, il a exercé les plus hautes fonctions judiciaires auxquelles
un juge peut prétendre, notamment celle de Juge et Vice-Président de la Cour
Internationale de Justice (1982-1991) et de Président du Conseil constitutionnel du
Sénégal (1992-1993).
Politiquement parlant, elle est dans la trempe des anciennes gloires à l’époque
coloniale à savoir Aline Sitoé Diatta, Ndatté Yalla et de nos temps à Adja Arame
Diène, Sokhna Dieng Mbacké entre autres figures. Il faut rappeler au cochon
perturbateur que les visites nocturnes à la quête du pardon restent sans témoin et donc
ne respectent pas le parallélisme des formes. C’est au lever du soleil que les coqs
chantent et pas avant. Lorsqu’on salit l’habit de l’honnête passante en plein milieu
des gens, c’est à la borne-fontaine à l’heure de la puisette qu’on lave l’habit taché et
non pas derrière la charpente au bout du village.
Le cochon a allumé son micro pour répandre le tort, alors je lui conseille de se
ressaisir avant que la machine déferlante de la justice ne s’abat sur lui. Cette honte
sera le début et la fin d’une belle carrière politique et mènera notre cher Air-Bi-Vor
à l’abattoir sans possibilités de Clémence. Je lui demande de rallumer le micro et de
dire ceci : mon comportement récent est inexcusable. Je vous ai fait du mal, je le sais
bien et je regrette énormément. Ma conduite est inacceptable, je m’excuse
sincèrement. J’ai honte d’avoir agi ainsi, je me suis comporté d’une manière
décevante. Je m’en veux tellement. Mais ce que j’ai fait ne diminue en rien l’affection
que je vous porte. J’espère que vous saurez me pardonner, même si je n’ai aucune
excuse……fin de citation !
Il est un phénomène peu traité alors qu’il est omniprésent dans l’histoire politique
Sénégalaise, l’imaginaire et l’expérience sociale, c’est bien celui de voir quelqu’un
que l’on a aidé et épaulé avec un lot gigantesque de parrains, jusqu’à qu’il atteigne
les cimes du valablement partant, reviens croquer vos os de bienfaiteur en vous
insultant sans prendre de gangs. De même dans cette histoire, la figure de l’escroc,
de la balance, du déserteur, du « collabo » ou de la « girouette » imprègne la silhouette
d’un aimé petit cochon adepte de l’analyse en profondeur, soi-disant incarnation de
probité et du bon serviteur de la République.
Laissez-moi parler de cet homme politique Sénégalais nouvellement acteur du
devenir des Sénégalais, larmes aux yeux et chantant son amour démesuré pour ses
concitoyens et qui veut être élu national depuis un certain temps, laissez-moi parler
de lui juste pour l’associé ou le définir jusqu’à ce qu’il soit gravé dans nos mémoires
comme un éventuel et réel Judas ou Pétain ou bien encore plus le supposé Dreyfus.
Cherchons à comprendre son activité à vouloir attaquer de manière déguiser la cheffe
de CAR LENEEN en voulant passer par son cabinet de « tristessologie » en invoquant l’âge de la plaignante certainement le cochon veut nous faire croire que
notre sommité est peut-être atteinte d’Alzheimer et plus fondamentalement, elle est
avide de son statut de beau fils de la République pour l’accuser de vol de documents.
Bel apprentissage de la loyauté et du faux jeu politique. En la trahissant, le cochon
vous avez trahi son camp, ses amis, ses militants, ses sympathisants et ses
collaborateurs d’alliances qui ont donné leur foi et leur temps pour avoir le pactole
de parrains si intéressant à vos yeux et que vous avez jugé voler pour faire de vous
un idéal candidat. Arrivez-vous à dormir lorsqu’il fait nuit sachant que vous n’avez
aucun mérite mais seulement bénéficiant d’une proximité entre le spirituel et le
temporel. Vous êtes démasqué Mr l’honorable misérable.
Buur Sine, Journaliste- Analyste
Politique