Le pouvoir rien que le pouvoir, encore le pouvoir, toujours le pouvoir semble la règle d’or qui guide désormais des acteurs de la société civile qui peuvent être des activistes ou des journalistes, entre autres. A la limite, la politique devient la locomotive des la rame d’ambition débordante de la « société civile ».Tous aspirent au pouvoir. Du coup, la question est de se demander si la société civile n’est pas en train de se vider de ses ressources humaines au profit du pouvoir politique !
A l’entame du pouvoir du Chef de l’Etat Macky Sall, plusieurs membres de la société civile ont dû rejoindre son gouvernement où en tout cas lui faire allégeance.
Point en effet n’est besoin de citer ici leurs noms mais pour la plupart, certains parmi eux étaient des membres très influents de la société dite civile. Mais ils ont intégré le pouvoir politique tout en sachant qu’il leur était impossible de concilier ces deux entités.
Récemment aussi, c’est le leader de Frapp France dégage, Guy Maruis Sagna qui déclare sa candidature en vue des prochains élections législatives. Pas plus que ce vendredi, c’est le journaliste Pape Djibril Fall qui déclare sa candidature en vue des prochaines joutes électorales.
Du coup, la question est de se demander si la politique n’est pas en train de tuer à petit feu la société civile car les membres de cette dernière entité se vident au profit du pouvoir politique.
Si la société civile a une vocation différente, il n’en demeure pas moins vrai que la politique est en train de prendre le dessus sur elle.
Tous aspirent au pouvoir à l’exception de certaines grandes figures de la société civile à l’instar d’Alioune Tine d’Afrika Jom Center, de Boubacar Bâ du Forum du justiciable, Mohamed Mbodj,Birahim Seck du Forum Civil, entre autres, que l’on présume qu’ils ne jetteront pas le pavé dans la mare de la société dite civile au profit du pouvoir politique.
Heureusement, qu’il existe toujours des gardiens du temple de cette entité civile qui continuent de résister face au pouvoir politique. Et ce, dans la régulation du jeu démocratique.
Assane SEYE