Lorsqu’on dit souveraineté c’est un tout. Ce n’est pas une souveraineté théorique au niveau de nos frontières de notre hymne de notre drapeau. Mais c’est aussi et surtout la souveraineté alimentaire. Cette souveraineté alimentaire est une attitude, un état d’esprit…
Depuis 2012 coïncidant à la mise en place du Plan Sénégal émergent (Pse), il y a eu beaucoup d’efforts au niveau de la production de la mécanisation… Il reste maintenant l’attitude des sénégalais par rapport à l’idée de consommer ce que nous produisons. Il faudra relayer cette idée du président de la République parce qu’il ne sert à rien que nos braves producteurs produisent du mil et que nous continuons à consommer des produits que d’autres produisent. Nous enrichissons d’autres paysans, d’autres producteurs à la place de nos producteurs.
Il faut que chaque Sénégalais, à son niveau, prenne conscience de cela. Il faut que l’on mène la bataille de la souveraineté alimentaire. C’est un combat que nous devons mener dans nos maisons et dans les champs. Le gouvernement et les producteurs font beaucoup d’efforts et on doit avoir une mobilisation générale comme on l’a eu pour ramener la Coupe d’Afrique des Nations, il faut qu’on croit en nous pour atteindre la souveraineté alimentaire. Le ministre de l’Agriculture et l’ensemble du gouvernement, nous allons relayer ce mot d’ordre de mobilisation dans la production et la bonne attitude pour atteindre la souveraineté alimentaire.
Le Pse a mis en place la souveraineté alimentaire. L’agriculture dans le Pap 1 c’était la souveraineté alimentaire. Dans le Pap 2A la souveraineté alimentaire est une priorité. Cette souveraineté alimentaire dépasse l’agriculture. Il y a aussi la pêche, l’élevage… C’est tout le secteur primaire qui est concerné. En 2020, en pleine pandémie de Covid, le président a consenti à augmenter de 20 milliards le budget pour la campagne agricole. Cette année, il l’a encore consenti de 8 milliards pour ne pas infléchir la production parce que dans le contexte international actuel, il est clair que tous les pays qui vont importer de la nourriture risquent d’avoir des problèmes. Le président de la République est resté dans sa vision d’un Sénégal indépendant dans tous les domaines de l’alimentation